La logeuse partie 2

Catégories : Rencontres BDSM Chasteté ceinture chasteté hom fem
il y a 5 ans

Ce fut Hélène qui sonna la fin de cet intermède

« Bon, je vais te montrer ta chambre...Pascal, tu peux monter les bagages de Carole s'il te plaît »

Je n'étais plus habitué à ce qu'elle utilise avec moi des formules de politesse. Je partis dans l'entrée pendant que les deux femmes montaient à l'étage. Il y avait une grosse valise, un sac de sport, et un sac à main. Je pouvais tout prendre d'un coup mais je ne passerai pas dans l'escalier étroit. Je pris donc la valise en premier et montai. Quand j'arrivai dans la chambre, les deux femmes était assise sur le lit et se turent brusquement quand j'entrai dans la pièce. Cela me fit l'impression qu'elles étaient en train de parler de moi. Je redescendis pour remonter les sacs et quittai la chambre pour les laisser entre elles.

Elles ne redescendirent qu'une bonne heure plus tard. Carole avait les cheveux humides et avait enfilé une robe large qui laissait deviner clairement sa poitrine. Elles s'installèrent dans la banquette et Hélène me demanda de nous servir un apéritif. Nous discutâmes à nouveau de choses et d'autres mais le sujet de la discussion commençait à se rapprocher dangereusement de notre mode de vie, à Hélène et à moi. Je leur resservis un verre et, l'alcool aidant, je sentais Carole s'intéresser de plus en plus à ce que nous vivions. Elle reposa son verre et, me fixant dans les yeux avec une curiosité presque e n f a n t ine :

« Pascal...est-ce que je pourrais voir de plus près? »

Je jetais un regard vers Hélène qui avait un sourire en coin. Résigné à boire la coupe jusqu'à la lie, Je me levai et m'approchai de Carole. J'avais mis mes mains dans mon dos sans trop savoir pourquoi.

Carole pris ma cage d'une main et passa l'autre sous mes testicules. Elle observait attentivement la cage au deux tiers emplit par mon sexe au repos. J'étais affreusement gêné de me montrer ainsi à cette inconnue. Carole avait légèrement rosi, apparemment un peu émue par ce qu'elle voyait.

« Ça ne te fais pas mal? »

« Non, je ne la sens même plus »

Hélène expliqua de manière crue et détachée :

« En fait, ça devient douloureux quand il bande »

« Oui, j'imagine »

« Attends, tu vas voir, Pascal, viens te mettre à genoux devant moi »

Enfermé à présent dans mon univers de soumission, je me plaçai sans réfléchir devant Hélène. Celle-ci ôta une chaussure et tendant la jambe, posa son pied sur mon visage. Je me noyais immédiatement dans la légère odeur fauve et je sentis mon sexe gonfler. L'idée que Carole allait me voir en érection était une humiliation supplémentaire qui ajoutait à mon excitation, et très vite, la douleur vive de ma chair confirma que je tentais de bander. Satisfaite de ma réaction Hélène reposa son pied :

« Lève toi et va montrer à Carole »

Celle-ci repris à la main mon membre rouge comprimé dans la cage. Je sentais la chaleur de sa main.

« Ça te fait mal? »

« Oui, Madame, là, c'est assez pénible »

Carole était rouge maintenant et son souffle était plus court. A n'en pas douter, ce qu'elle voyait, ce quelle touchait, commençait à l'exciter.

Elle se tourna vers Hélène

« C'est un véritable instrument de t o r t u r e , pourquoi fais tu ça? »

« Je te l'ai déjà dit ma chérie, moi, je trouve extraordinaire de voir comment il me regarde quand il n'a pas pris de plaisir depuis un certain temps, et lui, ça comble ses tendances masochistes »

Carole me fixa à nouveau.

« Ça fait longtemps que tu n'as pas...enfin tu sais »

J'étais embêté pour répondre et ce fut Hélène qui répondit à ma place

« Il a éjaculé la semaine dernière...mais ça fait assez longtemps qu'il n'a pas véritablement joui » « Comment un homme peut-il éjaculer sans jouir? »

Hélène éclata de rire et posa la main sur l'épaule de sa copine.

« Je te montrerai »

Le sens de cette déclaration ne m'échappa pas et je compris qu'Hélène avait l'intention d'inclure Carole dans nos jeux, ce qu'elle avait du reste déjà commencé à faire.

Carole semblait avoir de plus en plus de mal à cacher son excitation et je le vis frotter discrètement ses cuisses l'une contre l'autre. Pour cacher son émoi, elle changea de sujet.

« C'est simplement de voir ton pied qui l'a mit dans un état pareil...il est fétichiste? »

« Oui et non...en fait, Pascal est fétichiste des odeurs...tes odeurs corporelles qui te paraissent désagréable et que tu t'eff o r c e s de camoufler, lui, ça l'excite...c'est un masochiste olfactif, en quelque sorte »

J'étais stupéfait qu'Hélène est résumé en quelques mots l'essence même de mes sensations mieux que je n'aurais su le faire moi même. Décidément, cette femme me connaissait parfaitement.

Carole avait lâché mon sexe et semblait avoir repris un peu de maîtrise de soi. Moi, je ressentais toujours cette douleur qui me prouvait sans que j'ai à regarder que je n'avais pas débandé. Il y eut un instant de silence, rompu par Hélène.

« Bon, Pascal, tu prépares le dîner s'il te plaît »

Le repas fut animé, les deux femmes discutaient gaiement, éclatant de rire par moment l'une et l'autre. Je pris assez peu part à la conversation. Nous montâmes nous coucher assez tôt, Carole se sentant fatigué et Hélène ne tenant pas à veiller.

Une fois enfermé dans la chambre, elle sur son lit et moi sur le tapis, nous discutâmes à voix basse.

« Alors petit-puceau, comment s'est passée ta journée »

« Pas trop mal...Carole est sympathique »

« Ouais...elle n'est pas que sympathique »

« Que voulez vous dire? »

« Elle ne te plaît pas physiquement? »

« Si...si, c'est une très belle femme »

« Ça ne t'a pas trop embêté de montrer tout ça? »

« Si, un peu...j'étais assez gêné »

« En tout cas, elle, je peux te dire que ça lui a plu...j'ai cru qu'elle allait jouir...et elle serait en train de se caresser en ce moment même que ça ne m'étonnerait pas »

J'imaginais Carole, nue sur son lit, en train de se donner du plaisir et ressentis une certaine tension dans ma cage

« Hélène...qu'est ce que vous lui avez dit exactement sur nous? »

« Je lui ai expliqué nos relations, mon égoïsme sadique, ton masochisme amoureux.. »

« Elle savait pour ma cage? »

« Bien sûr »

« Et elle sait que...enfin que je suis encore puceau »

« Non, je ne crois pas...ça t'embêterait qu'elle le sache? »

« Oui, c'est pas le genre de chose qu'on crie sur les toits »

« Pascal, Carole va vivre quinze jours avec nous. Si l'on veut que ça se passe bien, que l'on soit détendu, il ne faut pas qu'il y ait de secret entre nous...ne t'inquiète pas...Allez, bonne nuit »

« Bonne nuit »

Le lendemain, nous nous réveillâmes assez tôt. Je descendis préparer le petit-déjeuner pendant qu’Hélène allait prendre sa douche. Elle descendit un peu plus tard, habillée et prête au départ. Carole fit son apparition quelque minutes après, elle aussi habillée d’une jupe grise et d’un chemisier blanc, elle était légèrement maquillée. Elle se pencha sur Hélène pour lui faire la bise, puis me lança un « bonjour » chaleureux. Je leur servis leurs petit-déjeuner. Carole me regardait poser le café sur la table.

« Tu es un vrai trésor, tu fais la cuisine, tu prépare le petit-déjeuner… »

Hélène ajouta

« Oui, et il fait bien d’autres choses encore…c’est un véritable amour »

Je rougis un peu devant l’ambiguïté de cette déclaration, volontaire ou non.

« En fait, avec l’école, j’ai plus de temps libre que vous…et puis, c’est un accord avec Hélène…je paie un maigre loyer et en échange, je fais des tâches ménagères »

Carole me regardait de manière pensive.

« Tu portes ta…euh, ta cage toute la journée »

« Oui, toujours »

« Et elle ne se voit pas quand tu es habillé ? »

« Non, elle est pratiquement invisible…dans certaines positions elle me gêne un peu..et parfois, disons que si l’on regarde avec attention, on peut penser que j’ai une érection..mais la plupart du temps, on ne voit rien. »

« Tu n’as pas une copine ? Comment tu fais avec les filles ?»

« Tant que je serai ici…je n’aurai pas de copine…c’est le contrat passé avec Hélène…mais ça ne me gêne pas beaucoup »

Carole se retourna vers Hélène l’air un peu critique.

« Tu lui interdis sortir avec une fille ? »

« Je ne lui interdis rien…c’est un arrangement entre nous…il sait qu’il peut arrêter tout cela quand il veut…S’il vit comme ça, c’est parce qu’il le veut bien »

Elle me fixa à nouveau avec un regard inquisiteur tout en buvant son café Ayant fini leur petit-déjeuner, elles partirent ensemble au travail pendant que je montais me doucher et me préparer pour ma journée.

Le soir, elles rentrèrent vers 18h30 en papotant comme des collégiennes. Je me levais de mon fauteuil pour les accueillir quand Hélène me lança :

« Bonsoir petit-puceau, comment s’est passé ta journée »

Une bombe serait tombée dans le salon que cela ne m’aurait pas fait plus d’effet. Je fixais Carole qui affichait un sourire ironique. Visiblement, elle était déjà au courant. « Euh…bonjour Madame, très bien merci, et vous »

« Embrasse moi les pieds pour me dire bonjour »

C’était la première fois qu’elle me demandait de faire ça et la présence de Carole n’y était sans doute pas pour rien. Je me mis à genoux et posait des baisers sur ses escarpins sans qu’elle fasse un geste.

« Bon, ça va, maintenant dis bonjour à Carole »

Rouge de honte, je me retournais et embrassais les escarpins de Carole, sentant son regard fixé sur moi.

« OK, sers nous un apéritif et va préparer le repas »

Toute formule de politesse avait disparu et je compris qu’elles avaient parlé entre elles durant la journée et que les choses allaient changer.

Nous dînâmes comme la veille, elles, alimentant la conversation, et moi intervenant de manière rare. Après le dîner, Hélène proposa à Carole de prendre un bain, celle-ci accepta d’enthousiasme.

« Pascal, tu veux bien aller faire couler un bain pour Carole »

Je montai dans la salle de bain et ouvris les robinets, je les entendis monter quelques minutes plus tard et entrer dans la chambre, puis j’entendis la vois de Carole étonnée

« C’est quoi cet oreiller et cette couverture ?»

« C’est là ou dort pascal »

« Sur le tapis ? »

« Oui, c’est mieux pour lui, il n’est pas contre moi…ça évite qu’il bande de trop »

« Mais, c’est moi qui lui ais pris son lit ? »

« Non, ne te fais pas de soucis, il n’y dormait plus, il préfère dormir près de moi… ça lui permet de se rincer l’œil tous les soirs…et moi je préfère aussi l’avoir sous la main »

Elles entrèrent dans la salle de bain comme je fermais les robinets.

« Voila Carole, votre bain est prêt »

« Merci Pascal »

« Bon, ma chérie, on te laisse…si tu as besoin de quelque chose, appelle, je reste dans la chambre »

Nous quittâmes la salle de bains tandis que Carole fermait la porte. Hélène ôta sa culotte de sous sa jupe et s’assit jambes écartée sur le bord du lit, sa jupe remontée sur son ventre, dévoilant les lèvres charnues de son sexe. Elle me murmura :

« Viens me sucer »

Stupéfait par la situation, je me mis à genoux et commençai mon office dans l’odeur chaude de sa chatte. Elle avait placée une main sur ma tête en guidait mes stimulations. Je suçais depuis un moment déjà quand son gémissement étouffé et l’afflux brutal de ses sécrétions m’informa de son orgasme.

Elle me maintenait la tête contre sa chatte, sans bouger, puis me manipulant à nouveau, elle me fit comprendre que ce n’était pas fini et je repris mon ouvrage délicieux. J’entendais de manière étouffé Carole qui sortait de son bain et je fus pris d’inquiétude à l’idée qu’elle nous surprenne dans cette position humiliante mais Hélène semblait n’en avoir que faire. Je fis de mon mieux pour accélérer la montée de son plaisir.

Enfin Hélène m’écrasa fortement la tête contre son sexe tout en serrant ses cuisses sur mes joues…je ne l’entendis pas proférer le moindre son durant cette extase. Après avoir récupéré un instant, elle me fit sortir d’entre ses cuisses et je me levais rapidement pour prévenir le retour imminent de Carole. Hélène de releva aussi en rabattant sa jupe, elle avait les joues rouges du plaisir qu’elle venait de prendre. Moi même, j’avais le visage inondé de sa mouille.

Quelques seconde plus tard, la porte s’ouvrit et Carole sortit de la salle de bain, en peignoir.

« Merci, ça fait du bien, ça fait une éternité que je n’avais pas pris un bain…bon, je vais aller me coucher »

Elle s’approcha d’Hélène et lui fit la bise, puis je la vis avec terreur s’approcher de moi..je n’osai pas bouger, j’étais imprégné de l’odeur d’Hélène et je sentais encore son humidité sur mes joues. Carole ne pourrai pas ne pas s’en apercevoir. Je la vis se pencher vers moi comme dans un rêve et me faire une bise sur les joues. Elle s’écarta de moi, en me fixant droit dans les yeux, puis quitta la chambre sans rien dire.

Je regardais Hélène consterné. Elle arborait un petit sourire complice, J’esseyais de me rassurer.

« Vous croyez qu’elle s’est rendu compte de quelque chose »

Hélène s’approcha et vint renifler mon visage.

« Ah oui, elle ne peut pas ne pas s’en être aperçue…va te débarbouiller et viens te coucher »

Quand je sortis de la salle de bain, Hélène était assise dans son lit l’air pensive, je me déshabillai et m’allongeai encore tourmenté par ce qui venait de se passer.

« Bonne nuit Pascal »

« Bonne nuit Madame »

Et elle éteint la lumière.

Le lendemain, Carole descendit pendant qu’Hélène était encore en train de se préparer.

J’appréhendais de me retrouver face à elle après ce qui s’était passé la veille mais c’était encore pire de rester seul avec elle. Elle se dirigea vers moi et me fis la bise.

« Bonjour Pascal, bien dormi ? »

Je scrutai son regard pour y discerner la moindre moquerie mais non, c’était simplement le regard chaleureux de quelqu’un qui dit bonjour à un ami.

« Oui, Merci Carole, et vous »

« Oui et non, j’ai eu un sommeil un peu agité…ah, au fait Pascal, merci pour le bain, c’était parfait »

Elle s’assit à table et j’étais en train de lui servir son déjeuner quand Hélène arriva. Elles discutèrent un peu, de choses et d’autres, de problème de boulot, d’une de leur copine qui venait de se faire larguer.

Je les écoutais en silence, tout en sirotant mon café.

Puis, comme la veille, elles se levèrent précipitamment et partirent au travail.

Je restais un moment pensif. Il est vrai que depuis que Carole était avec nous, la vie était plus agitée, et pour moi, les sensations plus fortes. Rompant le train-train quotidien qui s’était établie avec Hélène dans lequel nous n’avions plus grand-chose à cacher l’un à l’autre, elle intervenait comme un trublion qui modifiait nos rapports. Le fait de redécouvrir sa pudeur, sa retenue, son espèce d’innocence ravivaient des sentiments qui s’était un peu assoupis.

Le même rituel du baiser des pieds se reproduit le soir, quand elles rentrèrent. Bien que toujours très humilié par cette nouvelle idée d’Hélène, et surtout quand il s’agissait d’embrasser les chaussures de Carole, je fus moins dévasté que le veille puisque ça s’était déjà produit et que Carole savait maintenant à quoi s’en tenir.

Après le repas, Je débarrassais le table pendant que les deux femmes s’installaient sur la banquette pour regarder la télé. Quand je revins dans le salon j’entendis l’ordre habituel d’Hélène.

« Petit-puceau…viens t’allonger là »

C’était la première qu’elle me demandait cela depuis que Carole était avec nous et j’eus à nouveau un frisson d’humiliation. Je m’allongeai à ses pieds, comme d’habitude elle posa sur ma figure ses pieds, chauds de sa journée de travail, et comme d’habitude, cela me fit bander dans ma cage.

« Vas-y Carole, fais comme moi, pose tes pieds sur lui »

Je sentis les pieds de Carole se poser sur mon bas ventre, l’un directement sur ma cage. Je sentais sa chaleur à travers son bas. C’était la première fois que Carole avait un contact avec moi et j’en ressentis une excitation extrême. Carole s’exclama d'un air stupéfait.

« Eh…mais il mouille »

Je compris que mon liquide d’excitation avait fuit de ma cage. Hélène tenta de rassurer son amie.

« Oui, ça arrive quand il est excité… »

Les entendre parler ainsi de moi comme si je n’étais pas là, comme si j’étais un animal renf o r ç a mon humiliation et mon excitation. Carole avait reposé ses pieds sur moi mais je sentais maintenant qu’elle les frottait doucement contre les barreaux de ma cage, provoquant un mélange de plaisir et de douleur. Je me mis à respirer plus fort, m’imprégnant encore davantage de l’odeur fauve des pieds d’Hélène. Je commençai à bouger le bassin instinctivement, allant au-devant des pies de Carole, perdu complètement dans un univers sensuel où la seule chose qui comptait pour moi était d’atteindre enfin le plaisir. La douleur dans mon pénis devenait aiguë, à la limite du supportable »

« Il va jouir »

Carole avait dit cela d’une voie rauque, tout en retirant ses pieds de mon sexe

Il y eut un instant pendant lequel j’attendais avec impatience que la douleur reflue, mais il était trop tard et, je me sentis couler, me vider comme disait Hélène. La seule sensation que j’éprouvais était une immense douleur dans la verge qui me fit venir les larmes aux yeux et un immense désespoir d’avoir encore éjaculé sans aucun plaisir ni aucune sensation d’apaisement.

Hélène retira ses pieds de mon visage et se pencha sur moi.

« Ben alors petit-puceau, qu’est ce qui t’arrive »

Je sentais toujours mon sperme chaud s’écouler sur mon ventre. J’étais m o r t de honte de m’être ainsi exhibé devant Carole.

« Tu as jouis ? »

« Non, je me suis juste vidé »

« Tu vois Carole, je t’avais dit que je te montrerai comment on fait éjaculer un homme sans vraiment le faire jouir, je ne pensais pas te le montrer si tôt mais voila »

Carole répondit par un profond soupir. Hélène ajouta sarcastique.

« Je vois que si lui n'a pas joui, ce n'est pas le cas de tout le monde »

Il y eut un silence, seulement perturbé par la respiration saccadée de Carole. Puis elle prit la parole d’une voix un peu chevrotante.

« Excuse moi…je n’avais jamais ressenti ça… »

« Tu n’as pas à t’excuser ma chérie, maintenant, les choses sont plus claires…tu semble aimer ça autant que je l’aime »

« Je ne sais pas, je n’avais même pas imaginé que cela puisse m’arriver comme ça, pratiquement sans me toucher »

Hélène se leva et revint avec un torchon qu’elle me tendit.

« Essuie toi et sert nous un digestif…je crois qu’on en a tous besoin »

Nous nous retrouvâmes à siroter un cognac, Carole et moi aussi gênés l’un que l’autre et Hélène qui semblait ravie de la situation. Ce fut elle qui pris la parole.

« Je crois qu’il faut qu’on discute tous les trois. Ce qui s’est passé ce soir était imprévu, mais doit nous amener à réfléchir à ce que nous allons faire ensemble pendant ces quinze jours, Carole, qu’est ce que tu en penses »

« Je ne sais pas…tu m’avais raconté des bouts de ta vie avec Pascal et, très sincèrement, je ne comprenais pas du tout le plaisir que tu pouvais en tirer. Quand tu m’as invité chez toi, en dehors du fait que ça me tirait une épine du pied, j’étais un peu curieuse de voir comment ça se passait. Et puis, quand j’ai vu Pascal, quand je vous ai vu tous les deux, j’ai commencé à éprouver une certaine envie…et quand tu m’as impliqué un peu plus dans votre vie, bien que ça me gêne, je me suis laissée faire…mais ce qui vient de se passer ce soir, pour moi, c’est une découverte et je ne sais pas trop où j’en suis »

« Et toi, Pascal ? »

« C’est compliqué... quand vous m’avez dit que Carole allait venir, pour moi, il était sur qu’on ne pourrait pas continuer à vivre comme d’habitude. Et vous m’avez obligé à l’accueillir, et on a commencé à jouer autour d’elle, sans l’impliquer vraiment et ça m’allait très bien. Et puis ce soir, pour la première fois, elle a été impliquée dans un jeu entre nous. Ça a été super, mais ce que je me dis, c’est que tout dépend d’elle. Ce soir peut être une expérience d’un soir sans lendemain, ou on peut essayer d’aller plus loin, je ne sais pas vraiment comment, mais moi, je veux bien essayer si elle le souhaite »

« Bon, si je résume, soit on oublie tout, soit on essaie de faire une sorte de ménage à trois, et c’est Carole qui décide…c’est ça »

« Oui, c’est à peu près ça »

« Carole, ma chérie…la balle est dans ton camp.. »

« Vous me laissez un peu reprendre mes esprits avant de vous donner une réponse »

« Tu as tout le temps que tu veux, il n’y a aucune contrainte…et n’oublie jamais que tout ce que nous faisons est toujours consensuel. Il suffit que l’un de nous trois veuillent arrêter, et on arrête tout. La seule règle, c’est qu’il n’y a pas de retour possible. Si l’on arrête…on arrête définitivement Bon aller la nuit porte conseil, allons nous coucher »

Le lendemain matin, à nouveau, Carole descendit avant Hélène et vint me faire la bise Elle paraissait préoccupée et mangeait en silence. Hélène entra quelque minutes plus tard. Au bout d’un moment, se rendant compte de l’attitude de Carole, elle s’inquiéta

« Carole…il y a quelque chose qui ne va pas ? »

« Non, non, ça va »

« Écoute Chérie, tu peux tout nous dire, s’il y a quelque chose qui te dérange et si on peut y faire quelque chose ? »

« Non, c’est juste que…enfin, je réfléchis »

Elle leva la tête pour regarder Hélène et posa sa main sur la sienne.

« Ne t’inquiète pas je te dis…tout va bien »

« Carole, si tout ceci te gène, si tu veux qu’on arrête tout pendant que tu es avec nous, il n’y a aucun problème… »

« Non…ce n’est pas ça…en fait, normalement c’est ce que je devrais te demander. Tout ce truc est tellement bizarre…tellement loin de moi…mais ce qui me dérange…c’est que ça commence à me plaire.»

« Carole, laisse moi te dire une chose, on a tous notre jardin secret. Et la plupart d’entre nous ne le connaissons même pas. ’Connais toi toi-même’ disait Socrate…ce qu’il faut que tu comprennes avant tout, c’est qu’il y a entre Pascal et moi un respect et une complicité qui existent entre très peu de gens. Je sais ce dont il a envie et je le lui donne, il sait ce qui me plaît et il le fait. Il se trouve, et c’est là toute la magie de notre relation, que ce dont il a le plus envie, c’est de faire ce qui me plaît. Il nous a fallu franchir bien des barrières pour en arriver là. Moi, j’avais déjà fait une partie du chemin et lui, il s’est laissé guider. Toi, si tu veux nous rejoindre, cela ne pourra être que dans le rôle dominant et le passage est plus dur à faire…Encore une fois, ne te presse pas…je te propose une chose, on reprend une vie ’normale’ jusqu’à ce que tu nous dises de faire autrement »

« Euh..oui….je ne sais pas…on peut, peut-être, essayer comme ça.. »

« Bon…Pascal, à partir de maintenant, tu restes habillé à la maison…D’accord ? »

Nous nous regardions dans les yeux.

« D’accord Hélène »

« Et tu dormiras sur la banquette du salon »

Je baissais la tête

« Bien »

Carole leva vers moi des yeux désolés.

Pendant les trois jours qui suivirent, nous reprîmes donc une vie ’normale’. Hélène se montrait polie envers moi et nos rapports devinrent, en apparence, juste amicaux. Carole avait perdu la gaieté communicative qu’elle avait en arrivant et ne semblait pas vraiment à son aise.

Un matin que nous étions seuls dans la cuisine, elle posa sa main sur la mienne et me fixa de ses grands yeux verts.

« Pascal, je suis désolée »

« Il ne faut pas Carole…tout va bien…détendez-vous. Ça me fait du bien de retrouver une vie normale »

« Enfin, normale…vous avez toujours votre cage »

« Carole…cette cage, en dehors de sa fonction, c’est un symbole…comme une alliance dans un couple marié…Je me suis donné à Hélène et j’en porte la preuve sur moi tous les jours… Je sais que vous ne nous comprenez pas mais ne voyez pas cette cage comme une t o r t u r e …Comme vous l’a dit Hélène, il suffirait que je lui demande pour qu’elle m’enlève ma cage et que nous vivions comme nous le faisons en ce moment jusqu’à la fin de l’année…mais il ne me viendrait plus à l’esprit aujourd'hui de le lui demander »

« Mais enfin…il y a une chose que je ne comprends pas chez toi…tu n’as pas envie de faire l’amour à une fille ? »

« Nous faisons l’amour à notre façon »

Nous nous retournâmes Carole et moi, pour voir Hélène adossée au chambranle de la porte »

« Bonjour Hélène…mais je croyais que vous m’aviez dit qu’il était vierge »

« Ça ne veux pas dire qu’il ne peut pas me donner de plaisir »

Carole était un peu perdue, elle regardait alternativement Hélène et moi…puis je la vis rougir un peu.

« Tu veux dire, avec ses doigts….avec sa bouche ? »

Un grand sourire illumina le visage d’Hélène qui vint s’asseoir à table avec nous pour prendre son café.

« Oui, bien sur…mais pas seulement »

Je commençais à nouveau à me sentir mal à l’aise à les entendre parler de choses aussi intimes comme si je n’étais pas là et je décidais d’y mettre fin.

« Mesdames, nous avions dit que nous vivions ’normalement’, est-ce que vous pensez que c’est une discussion décente ? »

Elles partirent toutes les deux d’un rire nerveux.

« Oui, tu as raison, mes frasques avec mon jeune locataire ne regarde pas Carole…tant qu’elle ne souhaite pas que cela la regarde. »

Fidèles à leur habitude, elles partirent en coup de vents sitôt leur déjeuner avalé tandis que je montais prendre ma douche.

Dans l’après-midi, Hélène me téléphona pour me dire qu’elle ne rentrerait pas le soir. Je me doutais que Bertrand était rentré de voyage mais, bien que ressentant toujours une boule dans l’estomac à l’idée qu’Hélène allait passer la soirée avec lui, je n’en éprouvais plus la jalousie maladive du début.

Carole arriva vers 19h. J’étais en train de travailler dans le salon, nous nous fîmes la bise et elle vit ce que je faisais.

« Mon pauvre Pascal, je t’ai pris ta chambre »

« Ne vous inquiétez pas, je peux aussi bien travailler là »

« Si tu veux, tu peux travailler sur ton bureau, ça ne me gêne absolument pas »

« Merci Carole, alors je le ferai quand vous n’êtes pas là. J’ai préparé le repas, voulez-vous un apéritif ? »

« Ah oui, ma foi, c’est pas de refus. Si tu as du martini et du gin ? »

Elle était installée dans la banquette quand je lui servis l’apéritif demandé. J’avais moi même pris un fond de scotch, ayant besoin d’un peu de cœur au ventre pour affronter cette soirée sans Hélène.

Elle me cueillit à brûle-pourpoint.

« Es-tu heureux Pascal ? »

« Oui Carole, plus que je ne l’ai jamais été »

« Il n’y a rien qui te manque ? »

« Comment vous dire…ce qui me manque, c’est parce que je l’ai donné à Hélène qui me le rend au centuple. Je bénis chaque matin le jour ou je l’ai rencontrée »

Elle baissa les yeux…regardant son verre

« Tu l’aimes ? »

« Oui, plus que tout »

« Tu sais ce qu’elle fait ce soir ? »

« Oui, elle doit être avec Bertrand »

« Et ça ne te gêne pas »

« Les premières fois, ça m’a détruit. J’en pleurait de jalousie. Et puis Hélène a réussi à me convaincre que les rapports qu’elle entretenait avec Bertrand et les rapports qu’elle avait avec moi était de deux natures différentes. Et maintenant, ça va mieux…je ne dis pas que ça me fait plaisir, mais ça va mieux »

Elle leva les yeux vers moi.

« Tu es très mûr pour ton âge »

« J’ai vécu en quelques mois des choses que beaucoup de gens ne vivent pas dans toute une vie »

« Quoi par exemple ? »

« Sans rentrer dans les détails, j’ai appris à aimer, j’ai appris à souffrir, j’ai appris qui j’étais vraiment, sans tabou, sans pudeur. Vivre avec Hélène, c’est un vrai chemin initiatique. »

« Tu parles d’elle comme si c’était un Guru »

« Oui Carole, d’une certaine façon, Hélène est ma Déesse..mais ne vous méprenez pas quand je dis ça, elle ne m’a pas assujetti, au contraire, elle a développé mon libre arbitre »

« Si je rentrais dans , ce qu’elle appelle,’ vos jeux ’, tu en penserais quoi toi sincèrement »

« Sincèrement, je crois que j’en serai heureux…mais à deux conditions…que vous le fassiez uniquement par ce que vous en avez vraiment envie…et que vous le fassiez uniquement pour rechercher votre plaisir personnel, sans vous soucier de mon ressenti…où même de celui d’Hélène »

« Et si ce que je fais ne te plaît pas ? »

« Ça me plaira f o r c é ment si je suis convaincu que vous le faites pour votre plaisir, quoique que ce soit…enfin non, pas tout à fait…nous avons des règles tacites…pas de douleurs, ou peu…et toujours le respect mutuel »

« Le respect mutuel…mais qu’entendez-vous par là quand je vois comment elle te traite ? »

« La manière dont elle me traite n’enlève en rien son respect pour moi, au contraire, elle me traite ainsi parce qu’elle sait que j’aime, au fond de moi qu’elle me traite ainsi…c’est difficile à expliquer…pour être sûr que ma Maîtresse fait ce qu’elle fait pour son propre plaisir, il faut que je sente qu’elle ne pense pas au mien…Sa manière d’être, méprisante à première vue, est en fait la preuve qu’elle a compris comment je fonctionnais…c’est donc peut-être la plus belle forme de respect. »

« Ta Maîtresse ? »

« Oui, ça m’arrive des fois de l’appeler comme ça comme ça lui arrive de m’appeler ’esclave’ …mais ça lui arrive aussi de m’appeler ’mon amour’»

« Je ne sais pas Pascal, je sens que votre relation atypique fonctionne parfaitement, que vous y trouvez chacun votre plaisir et que vous avez développé des liens solides entre vous…mais je ne crois pas que ce soit fait pour moi…et puis, qu’irais-je faire au milieu de votre couple ? »

« Carole…vous me permettez de vous donner un conseil…Vous avez l’occasion d’expérimenter un truc que vous ne retrouverez peut-être jamais dans votre vie. Arrêtez de réfléchir et de vous interroger pour savoir si c’est fait pour vous ou pas pour vous…on ne vous demande pas de vous marier mais de vivre une expérience d’au plus quinze jours…que vous pouvez menez à votre guise et arrêter quand vous le voulez. Si vous pensez que vous pouvez avoir du plaisir à jouer avec nous…foncez…vous ne risquez absolument rien…en revanche, si ce que l’on fait vous rebute, vous dégoutte même parfois, alors rester en retrait…quant à ce qui est de ce que vous appelez notre couple…votre présence ne peut qu’embellir les choses…si vous le faites dans l’état d’esprit que je vous ai décrit »

« Tu sais Pascal, Hélène m’a dit des choses sur ce que vous faisiez ensemble. Au début, je ne ta cache pas que j’ai trouvé ça dégoûtant… et pourtant, ce sont ces choses là qui reviennent dans mes fantasmes, et plus j’ai trouvé ça dégoûtant au départ…et plus ça m’excite »

« Carole…faire un truc que vous trouvez dégoûtant avec quelqu’un que vous aimez est très dangereux…vous ne savez pas le regard que vous vous porterez le lendemain et ça risque de tout détruire…faire quelque chose de dégoûtant avec moi ne présente aucun risque…dans le pire des cas, vous me mépriserez pour m’être laissez faire mais ça ne porte pas à conséquence…si ces choses sont dans vos fantasmes, c’est que ça vous excite…alors, soit vous les gardez dans vos fantasmes toute votre vie, soit vous essayez pour savoir si la réalité vous excite autant. Bon allez mettez-vous à table, je vais servir le dîner »

Nous mangeâmes tous les deux comme de vieux amis, nous racontant nos goûts, nos espoirs. J’appris que Carole sortait d’une rupture sordide et qu’elle s’était retrouvée provisoirement SDF en attendant que l’appartement qu’elle avait achetée soit prêt. Je retrouvais Carole telle que je l’avais rencontrée, détendue, riant à gorge déployée…me caressant la main par moment quand elle me parlait de choses plus intimes. Ce soir là nous devînmes plus proche.

Au moment d’aller se coucher, elle me fit un baiser appuyé sur la joue en me murmurant à l’oreille.

« Merci pour tout Pascal, ça a été super »

Le vendredi, Hélène rentra vers 6h30, me réveillant sur la banquette.

« Bonjour Pascal, je file prendre une douche et me changer. »

Je me levai pour préparer le petit-déjeuner. Une demi heure plus tard, elle redescendit prête à partir. Elle semblait fatiguée et avait des cernes sous les yeux.

« La soirée s'est bien passée avec Carole? »

« Oui, très bien »

Je n'avais qu'une envie, c'était de lui demander en retour comment s'était passée la sienne mais ça me parut déplacé. Elle était absente, perdue dans ses pensées, je ne l'avais encore jamais vu comme ça

« Il y a quelque chose qui ne va pas? »

« Non, non...tout va bien. »

Revenant à la réalité, elle me demanda de lui raconter ma soirée...mais tandis que je racontais l'essentiel, et bien qu'elle semblait m'écouter attentivement, je la sentais préoccupée. Carole arriva fort à propos pour casser cette atmosphère pesante. Elle était à nouveau gaie comme un pinson et son entrain communicatif parvint à sortir Hélène de ses rêveries.

Au moment de partir, Carole me fit la bise et me murmura à l'oreille :

« Si tu veux travailler sur le bureau, ne te gêne pas »

Dans l'après midi, en rentrant de l'école, je montais dans la chambre de Carole pour travailler. En entrant, je vis immédiatement la culotte de satin noire étalée au milieu du lit. Je tâchai de ne pas y attacher d'importance et m'installai sur le bureau...mais le germe était semé et il faisait son chemin dans mon esprit.

Au bout d'un moment, je n'y tins plus, il fallait que je sache. Je pris la culotte et la portai à mon nez. C'était de toute évidence une culotte qu'elle avait portée et je respirai l'odeur que son sexe y avait laissé. Elle était différente de celle d'Hélène, plus marine...presque iodée, mais elle m'excita tout autant et je ressentis une forte douleur dans le bas ventre...je rêvais de me caresser mais cela m'était impossible, alors au comble de l'excitation, je me mis à lécher cette bande de coton souillée...le goût était légèrement salé et au fur et à mesure que je léchais, ma salive humidifiant les sécrétions séchées, ma langue s'engluait d'une légère aigreur.

Je posais ma main sur mon sexe pour essayer de d'amoindrir la douleur vive qui me taraudait. Je continuais à lécher un moment, jusqu'à ce que le coton de l'entrejambe soit imprégné de ma salive.

Il me fallut longtemps pour que mon érection cesse et que je puisse me remettre à mon travail...mais l'esprit n'y était plus, emporté par les sensations incroyables de respirer l'intimité d'une femme en secret, et par la saveur acidulée de ses sécrétions dans ma bouche. Laissant mes affaires sur le bureau, je redescendis dans le salon.

Les femmes rentrèrent en papotant vers 19h. Elles semblaient très gaies toutes les deux, Carole portait une sacoche à la main.

« Bonjour Pascal, tu nous sers un verre de vin blanc en guise d'apéritif s'il te plaît »

Carole ajouta.

« Je monte mes affaires et j'arrive »

Elle redescendit quelque minutes plus tard, avec un sourire entendu sur les lèvres

Pendant que nous prenions l'apéritif, Carole m'interpella :

« Pascal, tu es monté travailler dans ma chambre cet après-midi »

Je me sentis rougir

« Euh,...oui Carole, comme vous me l'aviez proposé »

« Tu as bien travaillé? »

« Oui, pas mal »

« Alors, explique moi comment ça se fait que j'ai retrouvé ma petite culotte trempée »

Je ne savais plus où me mettre, je jetai un regard perdu à Hélène qui arborait un grand sourire

« Déshabille toi! »

« Pardon? »

« J'ai dit déshabille toi »

Obéissant pour la première fois à un ordre de Carole, je retirais mes vêtements et me retrouvais à nouveau nu en face de ces deux femmes habillée, Hélène paraissait s'amuser beaucoup de la situation tandis que Carole faisait mine d'être en colère. Elle sortit quelque chose de derrière son dos et me le tendis

« Vas-y, montre nous ce que tu fais avec mes culottes sales »

J'étais rouge de honte...à peine moins que quand je m'étais fais prendre par Hélène.

Je saisis la culotte, l'ouvris à deux mains, c'était encore une culotte noire assez large, avec de la dentelle sur le pubis. Je la retournai et contemplait l'entrejambe. J'avais le cœur qui battait à l'idée de ce que j'allais faire devant les deux femmes. Je portai la culotte à mon nez, retrouvant son odeur un peu aigre. Je sentais, à la douleur habituelle, que j'essayais vainement de bander et que je devais leur donner un spectacle obscène.

Je fermai les yeux et commençai à lécher lentement la bande de coton. Je gouttai à nouveau une saveur salée et sentis sur ma langue la viscosité de ses sécrétions. Je suçai ainsi cette culotte un moment. La douleur vive me faisait me courber un peu dans l'espoir illusoire de faire baisser la tension dans mon membre.

Je rouvris enfin les yeux pour contempler mon sexe rouge, comprimé à l'extrême dans sa cage et le filament transparent qui en pendait. Je reposai la culotte sur la table basse et levai les yeux vers Carole. Elle avait le souffle court et était sans-doute aussi rouge que moi. En me tournant vers Hélène, je vis que celle-ci avait passée une main par le haut de sa jupe et qu'elle était en train, de se caresser impudiquement.

Il y eut un moment de silence. Puis Carole se leva et, s'approchant de moi, vint récolter d'un doigt le liquide visqueux qui pendait de ma cage qu'elle essuya sur mes cheveux.

« J'en conclus que tu veux jouer avec nous »

C'était Hélène qui avait tiré cette conclusion évidente. Carole était toujours aussi empourprée.

« Oui...enfin je veux bien essayer...mais à ma façon »

« On joue tous à notre façon... Il n'est pas question qu'on t'impose quoi que ce soit, tu fais comme tu le sens sur le moment »

« Hélène, je crois qu'on devrait punir petit-puceau pour ce qu'il a fait »

Entendre Carole m'appeler ainsi me fit un choc, elle prenait possession de moi comme Hélène l'avait fait, et évidemment avec le consentement de celle-ci. Mais, entre Hélène et moi, il n'avait jamais été question de punition.

« Oui, tu as raison...il va falloir qu'on réfléchisse à une punition...bon, finissons notre apéritif »

J'étais un peu inquiet de la tournure que prenaient les événements et me demandais ce qu'elles entendaient par 'punition' mais je faisais entièrement confiance à Hélène.

Nous passâmes une soirée détendue, moi à nouveau nu et les deux femmes bavardant de bonne humeur. Il fut décidé que dorénavant, je resterai nu, les deux femmes voulant me voir bander, enfin essayer, et que je continuerai pour le moment à dormir sur la banquette jusqu'à ce qu'elles aient statué sur mon cas. Je n'eus pas la voix au chapitre.

Le lendemain samedi, je fus réveillé le premier par mon érection matinale. Je préparais le petit-déjeuner quand j'entendis le bruit d'une douche. Quelques minutes plus tard, Carole faisait son apparition, vêtue d'une jupe et d'un chemisier à col Mao qui, avec sa coupe au carré, lui donnait un air un peu stricte mais qui, pas contraste, mettait en valeur sa poitrine. Elle vint vers moi pour me faire la bise

« Bonjour Pascal, bien dormis? »

Elle en avait profité pour passer une main sous mes bourses et je restai un peu médusé par son changement d'attitude.

« Euh ...oui, très bien Carole, merci »

Elle me susurra à l'oreille.

« J'aime bien quand tu m'appelles Madame »

« D'accord, je m'en souviendrai »

« Aujourd'hui, on sort faire du shopping avec Hélène, ça ne te gêne pas qu'on te laisse seul »

« Non, pas de problème, de toutes façons, j'ai des révisions à faire...à ce propos, je voulais vous demander, ...ça ne vous gêne pas si je travaille dans votre chambre? »

Elle me fixa avec un regard espiègle.

« Si tu veux, mais je te préviens, toute mes culottes sont au lavage »

Je me sentis rougir à l'allusion à ce qui s'était passé la veille et je baissais la tête.

« Je suis désolé, Madame »

Elle éclata de son rire de gorge habituel

« Tu peux...si tu n'es pas capable de résister au premier piège que je te tends, tu vas aller de punition en punition »

Je rougis encore d'avantage à l'aveu de son complot, mais j'en profitais pour éclaircir un point qui me dérangeait.

« À ce propos, quand vous parlez de punition, qu'est-ce-que vous envisagez? »

« Rassure toi petit-puceau, je n'ai absolument pas envie de te faire du mal, et Hélène ne me laisserait sûrement pas faire...non..nous allons trouver quelque chose de plus subtil...de plus cruel...de plus féminin quoi »

Hélène arriva sur ces entre-faits. À partir de ce moment, la conversation fût presque exclusivement consacrée à ce qu'elles allaient faire de leur journée.

Elles partirent vers 10h, pendant que je commençais le ménage. Elles rentrèrent à 17h une peu grises, Hélène regarda sa montre :

« Bon, ça va, on a le temps...Pascal, va t'allonger sur mon lit »

Je restais allongé un bon moment, sans que rien ne se passe, j'entendais leurs rires dans le salon et commençais à me demander ce que je faisais là. Puis j'entendis des talons hauts dans l'escalier, et Hélène et Carole rentrèrent dans la chambre, un apéritif en main. Hélène pris les menottes dans sa table de nuit et m'attacha au lit, tandis que Carole, adossée au mur, regardait en silence en sirotant son verre. Une fois attaché, Hélène enleva ma cage, et me caressa un peu jusqu'à ce que je bande complètement. Je pensais en moi-même que c'était la première fois que Carole me voyait sans ma cage.

« C'est le jour de l'épilation petit-puceau »

Elle étala de la crème dépilatoire sur mon pubis et prenant Carole par les épaules, quitta la pièce :

« Bon, on a vingt minutes, viens ma chéri, on va s'en resservir un »

Carole n'avait pas prononcé un mot.

Au bout des vingt minutes qui me parurent bien longues, elles revinrent dans la chambre, bras dessus, bras dessous, en riant comme des gamines.

« Bon, allez...à la douche » Hélène me détacha les mains pendant que Carole me détachait les pieds, puis elles me conduisirent toutes deux dans la salle de bains pour que j'enlève la crème et, avec elle, les maigres poils qui avaient poussé. Hélène ayant quitté la salle de bains, ce fut Carole qui m'essuya. Il y a une semaine, j'aurais sans doute été m o r t de honte, mais ce jour là, sans dire que ça ne me gênait pas, je me laissais faire sans trop d'émotion.

Quand nous revînmes dans la chambre, Hélène nous attendait.

« Approche »

Elle me mit une culotte en dentelle dans la bouche et la scella avec une bande de scotch. Je me demandais intérieurement si c'était une culotte à elle ou à Carole, sans parvenir à le déterminer. Puis elle me passa un bandeau sur les yeux et le serra fortement derrière ma tête.

« Rallonge toi petit-puceau »

Une main me guida vers le lit ou je m'étendis à nouveau

Sitôt que je fus allongé, les deux femmes me menottèrent aux montants du lit.

C'était la première fois que j'étais ainsi aveuglé et je me sentais plus vulnérable que jamais.

Je sentis que quelqu'un s'asseyait à côté de moi sur le lit et, posant une main chaude sur mon sexe, commençait de lents mouvements de va-et-vient. Je fus en érection très vite, et très vite aussi, je sentis le plaisir monter en moi, malgré le rythme trop lent de la masturbation. Puis ce rythme accéléra et je sus que j'allais jouir d'un instant à l'autre, et au dernier moment, alors que je sentais déjà les prémices du plaisir, la main me lâcha, je tentais instinctivement de donner des coups de reins pour trouver l'ultime stimulation qui me ferai exploser, mais en vain et le plaisir annoncé reflua doucement, me laissant pantelant de désir.

Alors que les battements de mon cœur commençaient à rependre un rythme plus régulier, une main se posa à nouveau sur moi et recommença son branle, je faillis à nouveau jouir, et à nouveau elle arrêta juste à dernier moment , et cela recommença, et encore, et encore... j'étais dans une sorte d'état second, n'aspirant plus qu'à une chose, jouir enfin. Je sentis ma tourmentrice céder sa place, mais la suivante était aussi douée pour m'amener à l'extrême bord de la jouissance et m'y laisser. Je cru devenir fou, je me contorsionnais dans mes liens, blessant mes poignets, enfouissant ma tête dans la tiédeur des oreillers. Je me sentais couvert de sueur et c'est tout mon corps, maintenant qui cherchait la moindre caresse pour parvenir enfin à l'extase.

Et puis, j'entendis la voix d'Hélène.

« Bon, je crois que ça va pour cette fois... »

Je les entendis quitter la chambre et descendre l'escalier. Je mis longtemps à sortir de l'espèce de transe qui m'avait emportée et à reprendre une respiration normale.

Elles revinrent enfin et Carole dit, d'une voix étonnée :

« Il bande encore »

« Oui, c'est embêtant, attends, j'ai une idée »

Hélène descendit pour remonter quelques secondes plus tard.

J'entendis un bruit de craquement, sans trop savoir ce que c'était, et puis soudain, une brûlure gelée sur mon bas ventre. La douleur était difficilement supportable et le froid semblait envahir tout mon corps, me faisant grelotter après la chaleur torride que j'avais ressentis.

Enfin, le contact glacé se retira.

« Voilà, c'est mieux comme ça »

On remit mon sexe frigorifié dans sa cage, et Hélène m'enleva mon bandeau des yeux. Je les vis toutes deux, Hélène assise sur le lit, Carole debout derrière elle, toutes deux les joues rouges et les yeux brillants. Hélène arracha rapidement mon bâillon improvisé.

« Tu as pleuré petit-puceau! »

Je ne savais quoi répondre, et je me contentais de la regarder fixement.

« Ce n'est qu'une partie de ta punition... mais je vois que celle-ci a été efficace »

Je ne pus m'empêcher de réagir.

« Mais pourquoi? »

C'est Carole qui me répondit.

« Pour t'apprendre à demander avant de prendre les culottes des dames »

Je savais qu'elle l'avait fait exprès, et je me pris à penser que, sous ses airs de Sainte-Nitouche, Carole était peut-être encore plus sadique qu'Hélène.

« Bon, allez, va te doucher, tu es trempé de sueur »

Elles me détachèrent et descendirent, tandis que je m'installais sous une douche chaude, qui me permit de reprendre complètement mes esprits.

Le reste de la soirée se passa normalement, Hélène avait préparé le repas, et le dîner se passa comme d'habitude, alimenté par la conversation des deux femmes. Je me sentais totalement épuisé et n'avait qu'une seule envie: me coucher. Après avoir débarrassé, je m'en ouvrais à Hélène.

« Madame...excusez moi mais je suis très fatigué »

« D'accord, tu peux aller te coucher dans ma chambre ce soir »

Je fus secrètement ravi à l'idée de voir a nouveau le corps voluptueux d'Hélène qui me manquait et, après avoir fait la bise à Carole et à Hélène, je montais m'allonger sur le tapis...las, je m'endormis presque aussitôt et je n'entendis pas Hélène se coucher.

Le lendemain dimanche, je m'éveillais avant Hélène. J'entendais son souffle profond et régulier dans son sommeil. J'étais heureux de me retrouver là, dans cette chambre, avec elle et je me rendais compte combien cette intimité étrange m'avait manqué. Je descendis sans bruit dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Carole descendit quelques minutes après. Elle portait une robe de chambre qui camouflait mal ses formes épanouies et vint me faire des bises sur les joues comme si rien ne s'était passé :

« Bonjour Pascal, tu as bien dormis? »

« Oui, Carole, très bien, et vous »

« Oui, j'ai eu un peu de mal à m'endormir »

Elle s'approcha de moi pendant que je préparais des pancakes dont raffolait Hélène et posa ses mains sur mes fesses. Je sentais son souffle chaud sur ma nuque mais je continuais ma cuisine comme si de rien n'était. Elle murmura à mon oreille d'une voie rauque.

« Tu as aimé ce qu'on a fait hier? »

« Oui, et non, c'était terriblement frustrant »

« En tous cas, moi j'ai beaucoup aimé... »

Hélène arriva à ce moment.

« Bonjour vous deux, je vois que vous ne perdez pas de temps »

Carole s'éloigna de moi. Je me retournai pour contempler les deux femmes, Carole avait légèrement rougi, Hélène affichait un large sourire, elle était, elle aussi, en robe de chambre. Je fus content de voir Hélène rayonnante.

« Bonjour Carole »

« Bonjour, Hélène, tu as passé une bonne nuit? »

« Oui, pas mauvaise, mais j'ai eu du mal à m'endormir »

« Ah oui, toi aussi »

Les deux femmes se dévisagèrent un moment avec un sourire complice. Hélène préféra changer de conversation.

« Ça sent rudement bon ce que tu nous fais là Pascal »

« Je vous préparé des pancakes, asseyez-vous, tout est sur la table. J'en fait encore un ou deux et j'arrive »

Je sentis le corps chaud d'Hélène se coller contre moi comme Carole venait de le faire et elle me fit une bise dans le cou

« Merci Pascal »

Nous déjeunâmes ensembles de manière très détendue. Les femmes appréciaient de pouvoir prendre leur temps et discutaient de choses et d'autres, m'impliquant souvent dans la conversation. Il fut convenu que nous irions faire une ballade dans les bois ce matin, après le footing de Carole.

Vers 11h, nous étions sur le pas de la porte, prêt à partir, quand Hélène sembla se rappeler quelque chose qu'elle avait oublié. Elle partit dans la cuisine et revint quelques instants après, avec un sac en plastique qu'elle me tendit

« Tiens Pascal, prends ça, ça peut nous être utile...qu'on ne fasse pas comme la dernière fois »

J'ouvris le sac pour y voir le goulot d'une bouteille d'eau, coupée en son milieu, formant une sorte de large entonnoir. J'eus un tressaillement en comprenant ce qu'elle voulait en faire.

Nous commençâmes notre ballade en papotant gaiement. Nous nous promenions depuis une bonne heure quand Hélène me prit par la main et m'emmena dans les fourrés. Je savais à quoi m'attendre et j'étais à la fois repoussé et excitée par cette idée.

« Allonge toi là et prends l'entonnoir »

Je m'allongeai sur le sol et saisissant l'entonnoir improvisé, en plaçai le goulot dans ma bouche Hélène s'accroupit sur moi, écartant sa culotte d'une main et tenant le bord découpé de la bouteille de l'autre. Il y eut un instant de silence, puis un mince filet coula des lèvres de son sexe, suivi immédiatement par un jet puissant qui vint frapper le bord de la bouteille. Ma bouche fut immédiatement remplie de la chaude aigreur salée de son urine, j'avalais une première gorgée, puis une autre. Hélène s'était déplacée de manière à ce que le jet arrive directement dans ma bouche et j'avalais gorgée après gorgée le liquide acre...enfin le jet se tarit. Hélène resta un moment sans bouger, me laissant finir d'absorber sa miction. Puis elle écarta l'entonnoir et se baissant, posa sa chatte directement sur ma bouche. Je léchais docilement les gouttes restées accrochées sur ses lèvres. Elle lâcha sa culotte qui reprit sa place normale et se releva. J'allais faire de même quand j'aperçus Carole, adossée à un arbre, qui nous fixait en se caressant, une main passée dans la ceinture de son jean. Hélène l'avait vu elle aussi.

« Tu veux en profiter? la place est chaude »

Carole répondit d'une voix enrouée.

« Non, merci, pas cette fois »

Nous finîmes notre ballade comme trois amis qui profitent de la forêt au début du printemps mais je gardais dans la bouche la saveur âpre si particulière de l'urine.

L'après midi fut calme. J'avais du travail à faire et Carole m'avait prêté sa chambre, et le bureau qui allait avec. J'entendais vaguement les deux femmes discuter au rez-de-chaussée tandis que je me penchais sur les méandres de la géométrie riemannienne.

Vers 19h, Carole entra dans sa chambre.

« Je vais me changer pour mettre quelque chose de plus confortable »

« Je vais vous laisser »

« Non, non, tu peux rester, tu ne me déranges pas »

Je ne pus m'empêcher de jeter des coups d'œil à la dérobée pour essayer d'apercevoir ce corps que je n'avais fait que deviner jusque là. Carole me tournait le dos. Je la vis enlever son tee-shirt, puis son jean. Je ne pouvais voir sa poitrine mais je me régalais de ses fesses mal contenues dans sa culotte de satin. Puis elle défit son soutien-gorge qu'elle posa avec les autres vêtements sur le lit. Dans son mouvement, j'entre aperçu la forme ronde d'un sein.

C'était assez excitant d'essayer de voler ainsi des images de son corps alors qu'elle ne faisait rien pour se cacher vraiment. Elle enfila une sorte de grand tee-shirt, qui lui arrivait aux genoux, puis elle retira sa culotte de dessous ce tee-shirt et se retourna pour plier correctement ses vêtements. Je sortis moi même de ma contemplation pour faire mine de me replonger dans mon travail, mais j'avais eu le temps de voir la forme épanouie de son corps, à peine camouflée par le tissu léger. Carole, comme Hélène, était ce qu'on pourrait appeler « une femme ronde ». En fait, les deux femmes se ressemblaient beaucoup physiquement, et c'est peut être ça, en partie, qui les avait rapproché.

Une fois Carole partie, je n'avais plus vraiment la tête à mon travail, et je rangeais mes affaires pour aller préparer le repas.

Quand j'arrivais dans le salon, Hélène et Carole étaient assises dans la banquette, en train de siroter un verre de vin blanc. Hélène avait passé sa robe de chambre dont le haut mal fermé, laisser apercevoir le début de sa poitrine généreuse. J'allais me servir un verre de vin quand Hélène m'arrêta.

« Non, pas d'apéro pour toi ce soir petit-puceau, c'est la deuxième partie de ta punition. Ce soir, tu ne mange pas à table avec nous, tu mangeras sous la table »

Je blêmis un peu devant l'humiliation d'être traité comme un chien par ces deux femmes et commençait à me demander quand ces punitions allaient cesser mais je ne dis rien et parti dans la cuisine pour commencer à mettre la table. J'étais en train de prendre les assiettes quand Hélène me rejoignit. Elle ouvrit un placard, en sortit une gamelle pour chien en métal, et me la tendit.

« Tiens, c'est pour toi...tu l'installeras sous la table »

Effaré devant la tournure que prenaient les événements, je ne répondis rien et mis deux couverts à table, plus mon écuelle en dessous.

Les deux femmes s'installèrent calmement et Hélène m'ordonna de leur amener le hors-d'œuvre ainsi qu'une bouteille de vin. J'amenais donc l'assiette de charcuterie prévue en entrée ainsi qu'une bouteille de Chablis fraîche. Sitôt qu'elles furent servit, Hélène me demanda me mettre à genoux sous la table et d'attendre qu'elles me donnent à manger. Je passais donc sous la table, entre elles deux que j'entendais discuter sans trop comprendre ce qu'elles disaient. Je ne voyais au début que leurs jambes, mais très vite, je vis un peu plus que cela.

Hélène avait desserré les cuisses et, dans sa position assise, sa robe de chambre s'ouvrait largement, me laissant voir le buisson dru de son entrejambe. Carole n'était pas plus pudique, mais le tee-shirt, qui était remonté, ne me permettait de voir que ses cuisses blanches qui s'enfonçaient dans l'ombre du vêtement. Je sortis de ma contemplation quand Hélène m'interpella.

« Petit-puceau, passe moi ton écuelle »

Lorsqu'elle me rendit la gamelle, celle-ci contenait des bouts de gras et des morceaux de charcuterie déjà mâchés. Je mangeais les bouts de gras sans beaucoup d'appétit, mais sans arrière pensée. Il en fut différemment des morceaux mâchés, imprégnés de salive, qui me donnèrent des frissons dans le dos lorsque je les portais à ma bouche. Ce n'était pas de la répulsion ni du dégoût, juste l'extrême humiliation de devoir manger ainsi des restes mâchés par les deux femmes.

« Bon, allez, va nous chercher la suite, et amène nous une autre bouteille, celle-là est presque vide »

Je m'extrayais avec difficulté de sous la table pour leur apporter le plat principal : du rôti de veau aux pommes de terre avec une autre bouteille de Chablis. Je trouvais qu'elles buvaient plus que d'habitude mais me gardais bien de faire la moindre réflexion. Après les avoir servis, je repassai docilement sous la table, attendant leurs restes.

Cette fois, Carole avait carrément écarté les jambes et je vis enfin ce sexe qui m'avait nargué jusque-là. Elle avait une toison brune moins fournie que celle d'Hélène. En fait, les lèvres de sa chatte étaient juste entourées d'un fin duvet, les poils drus se cantonnant sur le mont de vénus. Ses petites lèvres dépassaient des grandes, donnant à l'ensemble un aspect un peu obscène très excitant. Je me repaissais de cette vision quand Hélène me demanda à nouveau mon écuelle

Quand elle me la rendit, elle était à moitié pleine de bouts de viande mâchés et de pommes de terre écrasées sur lesquels étaient répandus des filets d'une salive blanche et mousseuse. Je mangeai l'ensemble avec résignation, et avec la conscience nouvelle que j'appartenais désormais totalement à ces deux femmes, pour le meilleur et pour le pire.

Je dus leur servir un café au salon, pendant que je débarrassais leur table. Puis, nous montâmes nous coucher. Je fus à nouveau autorisé à dormir dans la chambre d'Hélène.

Quand nous fûmes couché, Hélène me questionna de manière ironique

« C'était très bon ce que tu nous as fait à manger ce soir...et toi, tu as aimé? »

Je réfléchis un instant à mes sensations, mais je fus obligé d'admettre la vérité :

« Oui, Madame...j'ai aimé »

« Tu t'es bien rincé l'œil? »

« Euh...oui, mais comment le savez-vous? »

« Il ne t'est pas venu à l'esprit qu'on l'avait peut-être fait exprès? »

« Non...pas vraiment »

« Oh, Pascal, Pascal...tu as encore tellement de choses à apprendre sur les femmes...bon allez, bonne nuit et fait de beaux rêves »

« Bonne nuit Madame »

Elle éteignit la lumière et je ne fus pas long à trouver le sommeil.

Le lendemain matin se passa normalement. je descendis faire le déjeuner pendant qu'Hélène se douchait. Carole descendit pendant ce temps là, habillée de pied en cap en jupe et chemisier, comme à son habitude pour aller travailler.

« Bonjour Pascal, tu vas bien? »

« Bonjour Carole, très bien et vous? »

« Hélène n'est pas encore là? »

« Elle est en train de se préparer, elle arrive »

Je sentais qu'elle voulait me dire quelque chose, mais qu'elle n'y arrivait pas, puis enfin, elle se décida.

« Pascal, tu aimes ça ce qu'Hélène a fait hier? »

« Quoi? »

« Tu sais bien, dans les bois »

Je me sentis rougir à l'évocation de cet épisode dégradant qui l'avait peut-être dégoutté...et puis je me rappelais qu'elle se caressait en nous regardant et cela me rassura un peu.

« C'est difficile à expliquer...c'est le sentiment de totale dévotion que cela me procure. Si je peux faire cela, alors c'est que je peux tout faire pour Hélène. C'est venu petit à petit, d'une sorte de mauvaise blague. Mais à présent, je sais qu'Hélène aime ça autant que moi et pour les mêmes raisons. »

« Mais...ça ne de dégoutte pas? »

« Non, pas du tout...au début, j'avais un peu de mal à l'accepter...physiquement, je veux dire...,mais maintenant, je commence à m'y faire. Ça ne m'a jamais dégoutté...au contraire, pour les raisons que je viens de vous expliquer, ça m'excite bizarrement »

Elle eut un petit rire nerveux.

« S'il suffit de te pisser dessus pour t'exciter »

« C'est exactement ce que m'a dit Hélène au début. C'est une excitation très intellectuelle...mais très forte »

Elle me lança un regard voilé.

« Et si moi, je le faisais...tu l'accepterais »

Je la regardais dans les yeux, et je me rendis compte à cet instant qu'en une semaine, nous étions devenu très proche.

« Oui...si vous en avez envie »

Hélène arriva comme une tornade dans cette conversation intime.

« Bonjour vous deux, Carole, ma chérie, dépêche toi, on ne peut pas être en retard ce matin »

Elles déjeunèrent en coup de vent et partirent aussitôt.

Je restais pensif sur ce que m'avait dit Carole...et si elle le faisait, est-ce que je l'accepterais vraiment?

La journée se passa normalement si ce n'est que j'appris qu'un nouvel examen aurait lieu dans 15 jours. Mes notes, pour le moment, étaient plutôt bonnes et je n'avais pas trop à craindre de ses résultats mais il représentait pour moi une espèce de bilan d'étape qui me tenait à cœur.

De ce point de vue, je dois reconnaître que, par rapport à mes camarades qui étaient plus intéressés par les filles que par leurs études, la cage qui m'interdisait le moindre flirt avait un effet plutôt bénéfique. Je passais auprès des mecs de la classe pour un bosseur acharné, à moitié eunuque...s'ils savaient ce que je vivais, ils auraient sans doute été surpris.

En rentrant des cours, je m'allongeai sur la banquette, un casque sur les oreilles, pour me délasser en écoutant de la musique.

Je n'entendis pas les femmes rentrer. La première chose que je vis, ce fut Carole qui, remontant sa jupe, s'assit sur ma poitrine. Je retirai mon casque pour leur dire bonjour sans pouvoir me lever. Elle pesait sur moi de tout son poids et je sentais le contact chaud de ses fesses sur ma peau.

« Bonjour Carole, Bonjour Hélène »

Ce fut Carole qui me répondit.

« Bonjour petit-puceau...et bien alors, tu ne réponds plus quand on te parle? »

« Je suis désolé, j'écoutais de la musique »

Hélène apparut dans mon champ de vision, l'air goguenard

« Bonjour Pascal, la journée a été bonne? »

« Euh..oui, très bonne, et la vôtre?»

Le côté surréaliste de la chose me saisit brusquement. J'étais cloué sur la banquette par le poids de Carole et je discutais avec elles deux comme si de rien n'était.

Hélène vint s'asseoir à son tour sur mon bas-ventre. Mais la cage en métal qui m'enserrait la verge lui était désagréable. Elle la retira donc et s'assit directement sur mon membre, qui ne tarda pas à s'ériger sous ses fesses.

Et les deux femmes se mirent à discuter de leur journée comme si c'était la chose la plus naturelle du monde que d'être assisse sur moi. Je commençais à avoir un peu de mal à respirer sous le poids de Carole aussi, je fus soulagé quand elle se leva pour aller aux toilettes. Hélène ne perdit pas de temps, elle se releva et vint s'asseoir directement sur mon visage. J'étais écrasé sous sa culotte et chaque inspiration m'emplissait de son odeur intime. Je sentis mon érection croître, jusqu'à en devenir presque douloureuse.

J'entendis vaguement Carole revenir, perdu dans cet univers d'odeurs musquées, en revanche je sentis quand elle pris la place d'Hélène sur mes hanches, et quand elle saisit ma queue pour la glisser dans sa culotte, au contact direct avec sa chatte humide. Mon sexe n'avait jamais encore été en contact directe avec le sexe d'une femme et je n'eus plus qu'un désir obsédant, qu'elle me fasse pénétrer dans cet antre chaud dont Hélène me faisait respirer les senteurs.

Cela dura un long moment, j'entendais les deux femmes qui avaient repris leur conversation, j'entendais leurs rires nerveux. Hélène avait passé une main dans sa culotte et se caressait doucement et j'étais bien placé pour sentir monter son excitation. Carole devant faire de même bougeait doucement son bassin, frottant mon gland contre ses lèvres grasses et faisant monter inexorablement mon plaisir. Je savais que ma jouissance n'allait pas tarder à l'espèce de tension délicieuse qui irradiait dans tout mon bas ventre.

Brusquement, Hélène se releva et rabattit sa robe. je m'aperçus seulement à cet instant combien ma respiration était devenu difficile, écrasé sous ses fesses. Carole sorti doucement ma verge tendue de sa culotte et se leva à son tour. Les deux femmes me regardaient, un sourire narquois sur les lèvres.

« Et bien petit-puceau, ça t'a plu »

Je regardais Hélène sans trop savoir quoi lui répondre, elle fixa ostensiblement mon érection avant de reprendre.

« Apparemment oui, en tout cas, moi, ça m'a bien plu, et toi Carole »

Carole avait le regard trouble, comme perdue dans une rêverie

« Oui, c'était...c'était très excitant »

« Oui, d'ailleurs ça m'a donné une idée... »

« Quoi? »

« Je te raconterai ma Chérie »

Je me sentais à nouveau complètement exclu de leur conversation.

« Et moi, je n'ai pas le droit de savoir »

« Toi, petit-puceau, tu verras bien...bon, allez, va nous faire à manger »

Je me relevai péniblement de la banquette et partis dans la cuisine, totalement nu pour la première fois depuis longtemps. Je passai ma main sur ma queue encore en érection, rien que pour en sentir le contact et je la trouvais légèrement poisseuse.

Nous mangeâmes de manière décontractée mais je sentais une sorte de tension sensuelle entre nous et nous nous touchâmes les mains les uns les autres pour appuyer ce que nous disions sans doute un peu plus souvent que d'habitude.

Le soir, Hélène pris ma verge pour la remettre dans la cage de chasteté. Je la vis un peu surprise et elle sentis sa main après m'avoir encagé.

« Dis donc, tu sens la femme...Carole ne t'aurait quand même pas dépucelé? »

« Non Madame, elle s'est juste frottée contre moi »

« Celle-là, décidément, elle est encore plus vicieuse que moi »

Le lendemain, soir, Carole rentra seule. Je fus surpris de l'absence d'Hélène

« Elle ne rentre pas ce soir...elle est sortie baiser avec Bertrand »

J'étais déçu qu'Hélène ne m'est pas prévenu elle-même et la crudité de ces propos retourna le couteau dans la plaie. C'est la rage au cœur que je préparais le repas.

Nous mangions en parlant peu, malgré les tentatives de Carole d'entretenir la conversation en me posant des questions sur mes études auxquelles je répondais laconiquement. À un moment, elle posa sa main sur la mienne et me fixa dans les yeux.

« Pascal, tu es si triste que ça? »

« Euh...oui Carole...ça me fait du mal de savoir Hélène avec Bertrand, de les imaginer faire l'amour »

« Mais tu sais qu'elle ne l'aime pas »

« Oui, c'est ce qu'elle me dit, n'empêche qu'elle lui offre son corps...ça ne peut pas se faire sans sentiments »

« Elle te l'offre aussi à toi...bien sûr d'une toute autre manière...mais au moins aussi intime »

« Oui, mais moi je ne l'ai jamais possédé »

« C'est pas ce qu'elle m'a dit »

Je rougi à l'évocation de cet épisode et fus surpris que Carole soit au courant.

« Enfin, je veux dire que nous n'avons jamais eu de plaisir ensemble, que je n'ai toujours fait qu'être un jouet pour elle...lui, c'est différent »

« Oui, lui c'est différent...mais crois tu qu'il la connaisse si bien que toi? »

Je fixai un instant Carole. Elle montrait une réelle compassion pour mon chagrin

« Carole, J'ai peur qu'elle tombe amoureuse »

« Mon petit Pascal, la peur n'évite pas le danger...Bertrand est bel homme, sympathique et il paraît qu'il baise bien. Mais ce n'est pas en te morfondant que tu vas changer les choses. Tu veux que je te dise ce que je crois, je crois qu'Hélène a au moins autant besoin de toi que de ce lui...vous êtes complémentaires en quelque sorte...et elle serait malheureuse si elle devait choisir entre vous deux...et n'oublie pas, c'est toi qui vis avec elle et qui partage sa chambre, si ce n'est son lit"

Puis elle sembla se reprendre et pris un ton autoritaire pour me dire :

« Bon, maintenant tu débarrasses la table »

Et elle se leva et partit s'asseoir dans la banquette.

Quand je revins dans le salon, Carole zappait sur les différentes chaînes de télé.

« Couche toi là »

C'était la première fois qu'elle prenait un tel ton avec moi et je me posais une seconde la question de savoir si j'allais lui obéir. Mais je savais que je n'avais plus le choix. j'étais dorénavant soumis aux femmes et j'aurais bien du mal à en réchapper, à supposer que je le veuille.

Je m'allongeai donc à ses pieds, comme je l'avais fait tant de fois devant Hélène. Comme elle, elle ôta ses bottines et posa ses pieds humides sur ma figure. C'était la première fois qu'elle faisait ça. L'odeur de ses pieds m'inonda, une odeur forte, un peu aigre. Je me noyais dans ce monde olfactif en fermant les yeux pendant qu'elle regardait son émission de télé.

À la fin de l'émission, elle éteint la télé, enleva ses pieds de mon visage, et se pencha pour me regarder dans les yeux.

« Alors petit-puceau, ça t'a plu mes pieds qui puent? »

« Euh..oui Madame »

« Bon, ce soir, Hélène n'est pas là, alors tu vas aller prendre ta couverture et ton oreiller et tu dormiras dans ma chambre »

J'arrivais dans sa chambre tandis qu'assise sur son lit, elle envoyait un SMS avec son téléphone portable.

« Installe toi là »

Je posai mon oreiller et ma couverture à côté de son lit et m'allongeai sur le tapis.

Ayant fini son message, elle se leva, se mit devant moi et commença à se déshabiller.

Hypnotisé par son strip-tease, je la vis enlever son chemisier, puis sa jupe, puis ses bas, restant devant moi en culotte et soutien-gorge. Elle ôta son soutien-gorge, laissant apparaître sa poitrine ferme dont les tétons se dressait fièrement au milieu de larges aréoles roses. Puis se tournant, elle descendit sa culotte, dévoilant de larges fesses fermes. Enfin, elle me fit a nouveau face, me fixant dans les yeux tandis que je ne pouvais détourner mes yeux de sa chatte épaisse surmontée d'une épaisse toison brune.

« Voilà, comme ça tu me vois à poil, ça t'évitera de me lancer des œillades, quand tu crois que je ne te vois pas »

Dans sa nudité insolente, ses yeux verts fixés dans les miens, elle était somptueuse et je ressentis douloureusement l'excitation que ce strip-tease avait fait naître en moi. Je devais lui dire ce que je ressentais.

« Vous êtes belle Madame »

« Merci petit-puceau...ça fait toujours plaisir...allez, il est l'heure d'aller au dodo »

M'enjambant, elle monta dans son lit, se tapit sous sa couette et éteint la lumière.

« Bonne nuit Pascal »

« Bonne nuit Carole »

Je me réveillais le lendemain sans trop savoir où j'étais. J'entendais le souffle régulier de Carole. Elle avait passée une jambe en dehors de la couette et son pied était à quelques centimètres de mon ventre. Je me levai sans bruit et descendis préparer le déjeuner. Pendant que je faisais mes préparations, J'entendis le bruit de la douche et Carole descendit un quart d'heure plus tard, apprêtée pour le travail.

« Bonjour Pascal, tu as bien dormi? »

« Oui, merci, et vous »

« Oui ...qu'est ce que tu nous as fait de bon à manger »

« Des œufs, du bacon, du jus d'orange maison »

« Très bien »

J'étais déçu de ne pas voir rentrer Hélène pour se changer, comme chaque matin après qu'elle soit sortie. Je m'en ouvrait à Carole.

« Hélène de rentre pas? »

Elle me fixa un instant.

« Non, en fait elle ne sera pas là ce soir non plus »

« Mais...enfin je ne comprends pas...pourquoi elle ne me l'a pas dit? »

Carole paraissait un peu gênée.

« En fait, elle ne le savait pas vraiment. Ne t'inquiète pas Pascal. Tout va bien. Elle m'a dit de te dire qu'elle pensait à toi »

Je sentis les larmes me monter aux yeux.

« Tu parles qu'elle pense à moi quand elle s'envoie en l'air avec ce mec »

Carole me leva le menton d'un doigt et me fixa dans les yeux.

« Pascal, je connais bien Hélène...est-ce qu'elle t'a déjà menti? »

« Non, mais elle n'était jamais parti sans me le dire non plus »

« Enfin, je ne comprends pas...C'est ta femme, ou ta Maîtresse? »

« Oui mais... »

Elle m'interrompit

« Alors si c'est ta Maîtresse, elle n'a pas à te rendre de compte. Tu lui dois tout et elle ne te doit rien »

C'était la première qu'on détaillait de manière aussi précise les relations qui s'étaient nouées en Hélène et moi et je fus obligé d'admettre que c'est ainsi que je vivais.

Elle ajouta alors quelque chose qui me hanta longtemps

« Pascal, Hélène est ta Maîtresse, et dorénavant toutes les femmes à qui tu vas t'attacher seront tes Maîtresses. Hélène a vu ce que tu étais au fond de toi, et elle te l'a montré. Tu ne pourras plus jamais avoir une vie pépère avec une femme aimante. Il te faut autre chose. Il te faut la morsure de l'amour. Il te faut te soumettre à la volonté d'une femme pour son seul plaisir. Tu es ainsi fait. tu dois le comprendre...et en souffrir parce que c'est ce que tu souhaites profondément »

Je me mis à fondre en larmes, pas par tristesse ou désespoir, mais parce qu'elle avait raison et que je me rendais compte que je ne pourrais jamais plus me passer de ce que j'avais éprouvé durant ces quelques mois. Et que l'accepter m'enlevait un poids considérable. Je n'avais plus à faire semblant d'être comme tout le monde...je ne le serai jamais.

Elle me prit dans ses bras et serra ma tête contre sa poitrine en me caressant les cheveux, comme Hélène le faisait pour me consoler et je me noyais dans cette chair souple, respirant son odeur fraîche et trempant son chemisier de mes larmes. Elle murmura d'une voix maternelle

« Pascal, mon Pascal, je serai toujours là pour toi »

La journée passa tristement. J'essayais de penser à autre chose mais je ne pouvais pas cesser de penser que, quelque part, Hélène m'avait trahi en ne me parlant pas de son absence et en laissant Carole me tenir informé. La soirée avec Carole se passa normalement. Elle essayait visiblement de me changer les idées et je me laissais aller à sa conversation agréable.

Au moment d'aller se coucher, Carole me posa la question :

« Tu veux dormir où? »

J'hésitais un instant, mais je n'avais pas envie de rester seul.

« Je préférerais dormir dans votre chambre »

« D'accord, amène tes affaires »

Carole était déjà en train de se déshabiller quand j'arrivai avec mon oreiller et ma couverture et m'allongeai sur le tapis. Entièrement nue, elle m'enjamba et se plaça debout jambe écartée, au-dessus de ma tête. J'avais une vue directe sur sa chatte, sur l'anneau brun de son anus au milieu de ses fesses charnues, puis, plus haut, sure ses yeux verts qui me dévisageaient par-dessus sur sa poitrine lourde. Elle ne dit rien mais passas lentement une main sur les lèvres gonflées de son sexe, les écartant pour y glisser un doigt. Elle vit ma grimace.

« Ça te fais mal petit-puceau? »

« Oui Madame »

« Tu bandes? »

« Oui, enfin j'essaie »

Elle eut un sourire carnassier. Puis elle monta dans son lit, m'enlevant ce spectacle sublime. Elle n'éteint pas toute de suite la lumière et je restais dans la pénombre du lit. J'entendis ses mouvements, ses discrets bruits de clapotis, sa respiration qui se faisait plus forte, je savais qu'elle était en train de se masturber.

« Pascal, viens là »

Je me levais et contemplait un instant le spectacle de cette femme nue, yeux fermés, jambes écartées, en train de se caresser v i o l emment le clitoris. D'où j'étais, je sentais légèrement l'odeur suave de son plaisir

« Suce moi les pieds »

Déconcerté pas sa demande, je pris un de ses pieds dans la main et me penchai pour passer doucement ma langue entre ses orteils, percevant le léger goût salé de sa sueur. Ma position me donnait une vue privilégiée sur son sexe entrouvert et sur le mouvement frénétique de ses doigts sur son clitoris qui, de temps en temps, descendait sur ses lèvres luisantes pour y reprendre un peu d'humidité.

Elle poussait des petits gémissements plaintifs et sa respiration se faisait de plus en plus courte. Je savais que l'orgasme n'allait pas tarder à l'emporter. Quand il arriva, elle poussa un long cri et se tendit de tous son corps. Puis son cri se changea en une sorte de lamentation grave, tandis que tout son corps était agité de tremblement.

Je restai là à lécher le pied que j'avais réussi à conserver malgré ses convulsions, sentant une douleur vive dans mon membre comprimé.

L'odeur musquée de son sexe se faisait plus fort dans la petite pièce et je me repaissais de la vue de ce corps alangui, maintenant que l'orage était passé. Elle reprenait lentement son souffle, les yeux fermés, le visage rougi par le plaisir, sa main toujours négligemment posée contre son sexe.

Elle ouvrit enfin les yeux et me regarda avec dans les yeux cette espèce de plénitude qu'on souvent les femmes après un orgasme.

« Merci Pascal, tu peux aller te recoucher »

Puis son regard se posa sur mon ventre.

« Tu as coulé sur mes draps »

Je me baissais pour observer le mince filament transparent qui s'échappait de mon sexe martyrisé. Elle me fixa à nouveau, avec un regard pensif.

« Aller, va te coucher »

Je descendis du lit et me réinstallais sous ma couverture. Elle éteint la lumière

« Bonne nuit Pascal »

« Bonne nuit Madame »

La douleur fut longue à se résorber et je finis par m'endormir longtemps après elle.

Je fus réveillé par un pied se posant sur ma poitrine. Carole était debout à côté de moi, en peignoir.

« Allez petit-puceau, il est l'heure de se lever »

Je m'assis, cherchant un instant à reprendre mes esprits. J'avais fait des rêves étranges ou je me voyais entraîné dans un monde de femmes géantes qui me considéraient comme leur jouet.

« Va préparer le petit-déjeuner pendant que je file à la douche »

Je descendis dans la cuisine et lançait le café pendant que je pressais les oranges. J'étais déjà attablé quand Carole descendit. Elle était vêtue d'une robe bleue nuit serrée à la taille par une ceinture dorée qui mettait ses formes en valeurs, de bas chair et de ses éternelles bottines. Elle était légèrement maquillée. Je la trouvais éminemment désirable ainsi apprêtée et la vision de son corps alangui me revint en mémoire. Elle remarqua mon regard et fit une volte pour se faire admirer sous tous les angles.

« Je te plais? »

« Oui, Carole, vous êtes une très belle femme »

Elle eut un regard étrange, et, s'approchant, saisit ma cage sans quitter mes yeux.

« Ça fait combien de temps? »

« Ça va faire 10 jours »

« Ça te manque? »

« Bien sûr »

Elle eut un sourire

« Je commence à comprendre ce que me disait Hélène, le plaisir de se sentir désirée tout le temps, le surcroît de jouissance que l'on éprouve quand on sait que tu es là, désespéré de frustration et souffrant de ton désir pour moi...C'est une étrange sensation, mais c'est très excitant. »

« Vous savez Carole, en dehors de cette douleur parfois très vive quand j'essaie de bander, j'ai appris à aimer cette tension sexuelle permanente qui me fait trembler comme une feuille parfois, rien qu'à vous toucher la main. J'ai une envie terrible de jouir mais je sais que je paierai cette jouissance de l'abandon de cette excitation continuelle et je suis partagée entre le besoin physique qui brûle dans mes reins, et le plaisir psychique de vous adorer d'une manière folle. »

« On pourrait peut-être enlever ta cage? »

J'hésitais devant cette idée tentante, mais je savais au fond de moi que je ne pourrais pas résister à la tentation de me satisfaire enfin, si j'étais libre.

« Je suis trop en manque...je ne pourrais pas m'empêcher de me caresser...et puis même, si je résistais la journée, je ferais surement des rêves humides. Avec la cage, quand un rêve érotique devient trop excitant, la douleur me réveille et m'empêche d'aller trop loin. Hélène m'a appris qu'une certaine forme de douleur était le seul moyen de se retenir...à tel point que j'en arrive à aimer cette douleur »

« Tu aimes avoir mal? »

« Non, ce n'est pas ça, mais je sais que ça fait partie de l'ensemble, et que c'est inévitable »

Elle eut un regard moqueur

« Et si je te donnais une fessée? »

« Euh...je ne sais pas...je n'apprécierais sans-doute pas la douleur en tant que telle, mais le sentiment d'humiliation pourrait compenser et au final, ça pourrait peut-être me plaire »

« C'est incroyable ce que tu peux être sincère avec toi, et avec les autres »

Je baissais les yeux devant le compliment.

« C'est Hélène qui m'a tout appris »

L'évocation d'Hélène me rappela le manque que j'éprouvais à son absence et des larmes me vinrent aux yeux. Elle dut sentir mon mal-être et changea de sujet :

« Bon, c'est pas tout ça, mais il faut s'activer un peu »

Et elle s'assit à table pour prendre son déjeuner.

Je mangeai avec elle mais une chose me tourmentait et il fallait que ça sorte :

« Carole...je veux vous dire...quand Hélène m'a dit que vous alliez venir, j'ai eu très peur de votre venue... aujourd'hui, je suis très heureux que vous soyez là »

Elle me lança un regard affectueux

« Tu sais Pascal, je te l'ai déjà dit, je suis venu ici parce que je ne savais pas trop où aller pendant quinze jours. Et aujourd'hui, j'appréhende le jour où je vais devoir partir. Vous m'avez fait...tu m'as fait découvrir des choses que je n'imaginais même pas...et de toute ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien, ...aussi calme...aussi sûre de moi...et je crois que je n'ai jamais été aussi excitée »

J'eus un instant de réflexion

« Mais, faire l'amour ne vous manque pas? »

« Non, pas vraiment...et puis, et c'est ça qui est incroyablement excitant, je sais que je pourrai baiser avec un mec, et que tu seras toujours là, à attendre à la maison. Ça donne une sensation de pouvoir merveilleuse...et c'est là que les relations que tu crée sont fortes...à part à tomber follement amoureuse, on ne peut pas vivre comme si tu n'étais plus dans notre vie. Quelque part, tu nous obsèdes parce que tu as crée en nous un besoin que toi seul peut éteindre, par le don que tu nous fais de ton propre plaisir. Je te dis cela pour que tu comprennes ce que ressent Hélène...comme je le ressens moi même »

Elle partit brutalement, comme tous les matins. Je rangeai mon oreiller et ma couverture et en prenant ma douche, je m'interrogeais pensivement : 'Peut-on tomber amoureux de deux femmes en même temps? '

Dans la journée à l'école, je me fis prendre à partie par trois élèves.

« Eh, Pascal, tu sors avec qui en ce moment? »

Un grand éclat de rire accueilli cette remarque brillante.

« Ça ne vous regarde pas »

Un autre crû bon de renchérir

« Je suis sûr qu'il est encore puceau »

« Parce que pour vous, un mec qui bosse est f o r c é ment un mec qui ne connaît rien aux femmes? »

« Allez, avoue que tu es puceau »

Je passais mon chemin sous leurs quolibets.

J'avais un petit sourire en coin. Je connaissais assurément bien mieux le corps des femmes que ces coqs de basse-cours...même si effectivement, j'étais encore puceau.

Je rentrais vers 17h, prêt à réviser mes cours pour l'examen à venir.

Vers 18h30, Hélène rentra.

Nous nous fixâmes un moment, échangeant dans ce regard une multitude de sentiments. Elle était là, et je ne pouvais cacher ma joie. Elle semblait aussi heureuse de me voir. Elle vint vers moi et m'embrassa fougueusement, me prenant la tête dans ses mains, lovant sa langue contre la mienne.

« Bonjour Pascal »

Malgré l'énorme bonheur d'être à nouveau avec elle, je lui gardais grief de la manière dont les choses s'était passées et je répondis le plus froidement possible.

« Bonjour Hélène »

Elle retira sa culotte de sous sa jupe et s'assit dans la banquette, jambes écartées.

« Viens me sucer »

Passant outre ma colère, je ne me fis pas prier pour me mettre genoux et m'enfouir dans son sexe odorant. je la suçai du mieux que je pus, tandis qu'elle avait posé une main sur mon crâne pour me maintenir à ma tâche. Elle eut un premier orgasme, écrasant mon visage contre sa chatte poisseuse, tandis qu'elle laissait échapper un soupir bruyant. Elle me maintenait toujours et je repris doucement mon ouvrage.

J'entendis vaguement Carole rentrer et je tentai de m'échapper de mon humiliante position. La main ferme d'Hélène m'en empêcha et je continuais à faire jouer ma langue sur son clitoris, camouflé que j'étais pas sa jupe. Elle eut un second orgasme, plus fort que le premier, me maintenant fermement contre sa chatte en m'abreuvant d'une mouille visqueuse et salée. Une fois le spasme passé, je voulus à nouveau me dégager mais elle me maintint contre elle.

« Tu me nettoies maintenant, mais tu ne touches plus à mon clito »

Je léchais docilement les lèvres de son sexe, pénétrant son vagin, y récoltant toutes les sécrétions que j'y trouvais. J'étais perdu dans un océan d'odeurs musquées, tandis que je l'entendais discuter tranquillement avec Carole sans comprendre ce qu'elles disaient.

Enfin, elle me tira de sous sa jupe. Les deux femmes m'observaient avec un sourire au coin des lèvres. Je devais être un peu pathétique, rouge de transpiration, les joues engluées de mouille.

« Carole, à toi? »

« Non, merci Hélène, pas tout de suite »

Elles avaient dis ça sans cesser de me fixer, discutant de moi sans me demander mon avis, comme si j'étais un simple objet.

« Bon, alors va nous faire à manger petit-puceau »

Nous dînâmes comme d'habitude, les deux femmes monopolisant la conversation tandis que je les écoutais en silence. Nous regardions la télé quand Hélène de se leva du fauteuil où elle s'était installée.

« Tu viens petit-puceau on va se coucher »

Un peu surpris pas cet ordre inhabituel, je me levai à mon tour et dis au revoir à Carole. Nous étions couché, Hélène dans son lit et moi sur le tapis, quand elle m'adressa la parole

« Pascal, ça va? »

« Oui et non Hélène...je suis un peu en colère contre vous »

« Tu n'as pas à être en colère. »

« Pourquoi ne m'avez-vous pas dit que vous ne rentreriez pas? »

« Je l'ai dit à Carole »

« Oui, mais pas à moi »

« Il faut t'y habituer Pascal, Carole va prendre de plus en plus de place dans notre vie »

« Mais elle part dans moins d'une semaine »

« Crois-tu vraiment qu'elle ait envie de nous quitter comme ça? »

« Non...d'ailleurs elle me l'a dit »

« Elle est encore un peu timide, mais elle est en train de se découvrir »

Je repensais à sa masturbation pendant que je lui léchais les pieds

« Carole Timide? »

« Oui, bien sûr, est-ce que tu l'as déjà touchée »

« Euh...oui, elle m'a mis sous ses pieds l'autre soir »

« C'est un bon début, mais est-ce que tu l'as déjà fais jouir? »

« Non, mais elle s'est caressée devant moi »

« Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup...et j'aime beaucoup Carole...vous êtes fait pour vous entendre »

Je sentis le piège se tendre.

« Mais Hélène, c'est vous que j'aime »

« Que tu crois... en fait, ce que tu aimes en moi, c'est ce que je te fais vivre »

« Non, absolument pas, je vous aime vous »

« Pascal, j'aurai eu 20 ans de moins, on aurait peut-être pu construire quelque chose ensemble, mais aujourd'hui, c'est trop tard...et je me sens responsable de toi et de ce que je t'ai fait découvrir... »

Je sentis les larmes me monter aux yeux.

« Qu'est ce que me vous dites...vous me dites adieu? »

« Non, pas du tout...tant que les choses sont comme elles sont, je resterai avec toi...mais il va falloir que tu considère Carole comme autre choses qu'une amie de passage, et Bertrand comme autre chose qu'un simple bon coup »

Le choc me pétrifia.

« Vous...vous êtes amoureuse de lui? »

« Non, pas vraiment, disons que c'est un ami très proche...mais je vieillis Pascal, et il faut que je pense à mon avenir »

La colère qui m'emportait me fis me redresser.

« Et mon avenir à moi, vous y avez pensé »

« Je ne pense qu'à ça, Pascal, je ne pense qu'à ça...allez, bonne nuit »

Elle éteint la lumière, j'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, les oreilles qui sifflaient. Une partie de mon univers venait de s'écrouler. Elle me parlait d'avenir quand je vivais l'instant présent depuis maintenant cinq mois. Elle me disait que mon avenir ne se ferait pas avec elle quand elle était devenue ma Déesse. Je me sentais triste, rejeté, et les paroles de Moustaki me revinrent en mémoire : 'Comme un prince en disgrâce, comme un ange déchu'. Je mis très longtemps à trouver le sommeil.

Je me réveillai tôt, les yeux irrités et me sentant nauséeux. Je me levai et contemplai Hélène, elle était sous sa couette, couchée en chien de fusil, le visage reposé et respirant bruyamment. Je sentis à nouveau une infinie tendresse et une infinie tristesse me saisir. C'était avec elle que je voulais être, j'aimais beaucoup Carole mais c'était autour d'Hélène que gravitait ma vie.

Je descendis préparer le petit-déjeuner. Carole arriva la première en tenue de travail. Elle vit tout de suite que je n'étais pas bien.

« Bonjour Pascal, quelque chose ne va pas? »

« Bonjour Carole, euh...si, tout va bien »

Elle me regardait l'air pensif et s'installant à table

« Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup »

Je le fixai, mais je savais mes yeux tristes

« Moi aussi Carole, je vous aime beaucoup...euh, vous comptez partir quand? »

« Tu es pressé que je m'en aille? »

« Non, non pas du tout...au contraire »

« Les travaux dans mon appartement ont pris un peu de retard, je crois que je vais rester au moins une semaine de plus »

Comprenant ce que ma question pouvait avoir d'ambigu, je posai ma main sur la sienne.

« Carole, je suis vraiment très heureux que vous restiez encore avec nous »

Elle eut alors une réflexion surprenante.

« Oui, ça va nous permettre de nous connaître un peu mieux »

J'avais l'impression de la connaître déjà bien en deux semaines mais ça remarque résonna dans mon imagination.

Hélène arriva à ce moment, et vint me faire une bise appuyée sur les lèvres et me disant bonjour.

La journée fut terne. Je commençais mes révisions pour le nouvel examen mais mes pensées ne pouvaient s'évader d'Hélène et de Carole.

Le soir, elles rentrèrent tôt. Hélène me fit embrasser leurs chaussures. Puis elle ajouta l'air sévère :

« Ce soir, petit-puceau, tu vas recevoir la dernière partie de ta punition. »

Je ne sus pas trop quoi répondre, sachant que cette histoire de punition était juste une excuse pour m'humilier encore un peu plus.

« Va nous faire à manger »

Je me précipitai dans la cuisine me demandant ce qu'elles avaient encore en tête.

Après le repas, Hélène me dit abruptement de monter dans sa chambre et de les y attendre.

Elles arrivèrent quelque minutes plus tard. Hélène me mit un bandeau sur les yeux et on m'enfila à nouveau une culotte dans la bouche, fixée par l'éternelle bande de scotch. Puis on m'enleva ma cage.

« Mets toi à quatre pattes »

J'obéis et je sentis leurs mains qui me repositionnaient en travers du lit, on attacha ma cheville gauche avec une bande de cuir, puis ma cheville droite maintenue très éloignée de la première, ce qui m'obligea à poser ma tête sur le drap pour conserver mon équilibre. Je me sentais très vulnérable, à quatre pattes, les fesses en l'air, sans pouvoir intervenir sur la suite des événements.

Et elles appliquèrent une pommade fraîche sur mon anus et je sus ce quelle voulaient faire. Je tentais de me débattre mais ma position ne rendait pas la chose facile.

Ce fut la voix de Carole qui répondit à mes ruades

« Calme toi petit-puceau, je vais découvrir quelque chose ce soir, laisse toi faire, laisse nous faire »

Un doigt tenta de s'introduire en moi. Je me tendis instinctivement. Le doigt insista et aidé par la lubrification fini par me pénétrer. J'avais envie de hurler contre cette intrusion mais mon bâillon ne laissait passer que de vagues gémissements. Le doigt fit quelques va-et-vient dans mon fondement et la douleur initiale s'atténua pour laisser place à une honte indicible.

Puis le doigt sortit remplacé très vite par un contact froid contre mon anus. La pression augmenta et je me sentis pénétré. Pas de beaucoup, de quelques centimètres, mais j'imaginais l'une des deux femmes qui était en train de me prendre et je me mis à pleurer. La douleur était revenue, une sensation d'écartèlement difficilement supportable. Petit à petit, va et vient après va-et-vient, le godemiché pénétrait davantage en moi, jusqu'à me remplir tandis que la brûlure terrible du début diminuait progressivement. Je me sentais possédé, v i o l é J'avais la conscience aiguë d'être totalement à leur merci, d'être le simple jouet de leur plaisir et je commençais à en éprouver une sorte de plaisir masochiste.

J'entendis, comme dans un rêve le cri sourd de jouissance de celle qui m'avait prise et je reconnus le long feulement d'Hélène. Le gode ressorti brutalement de moi, laissant un sorte de vide presque aussi pénible que son intrusion. Il y eut des bruits, je n'étais plus vraiment en mesure d'analyser le monde qui m'entourait, puis à nouveau la pression contre mon anus, la pénétration, les va-et-vient, et au bout d'une éternité, le cri rauque de la jouissance de Carole pendant que je me sentais couler sur les draps.

Et à nouveau ce vide quand elle se retira. Et la voix étonnée de Carole.

« Il a joui »

« Non, il s'est juste vidé. ça arrive parfois quand il est trop en manque, on a du masser sa prostate»

« Hélène, c'était extraordinaire, prendre un homme, c'est une chose qui m'a souvent fait fantasmer»

« Attends, on va lui demander ce qu'il en pense »

Me redressant, elle arracha brusquement le scotch et ôta la culotte qui m'emplissait la bouche.

« Alors petit-puceau, ça t'a plu? »

Je me rendis compte à cet instant que, malgré ma douleur, malgré ma honte, ou peut-être à cause d'elles, j'avais éprouvé un certain plaisir à être utilisé selon leur bon vouloir

«Ça fait mal.. mais je vous appartiens... faites de moi tout ce que vous voudrez »

Hélène me donna une claque sur les fesses en riant.

« Tu vois, tout le monde est content, j'ai joui, tu as joui, lui il s'est vidé les couilles »

Puis elle se pencha vers moi , embrassa mes paupières mouillées de larmes et murmura à mon oreille.

« Si tu savais comme je t'aime, Pascal »

Et malgré ma honte, le monde me paru subitement plus beau.

On détacha mes chevilles et je pus enfin me redresser, on m'enleva mon bandeau. Je regardais les deux femmes, Hélène avait un sourire narquois, Carole, elle, avait les yeux qui brillaient et une sorte de sourire extatique. J'avais mal à l'anus mais c'était supportable. Hélène pointa son doigt vers le lit et me dit d'une voix ferme :

« Lèche ton foutre »

Je penchais la tête, j 'aperçus l'espèce de barre métallique qui m'avait tenu les pieds écartés et la petite flaque de mon sperme.

Sans discuter, je me baissais et léchais mes sécrétions gluantes et acres, qui me donnait des nausées. Je sentais le regard des deux femmes sur moi pendant que j'effectuais cet acte avilissant. J'étais dans une sorte d'état second, réagissant comme un robot aux ordres qu'on me donnait et je me sentis pour la première fois vraiment l'esclave devant ses Maîtresses. Hélène se pencha et remis en place ma cage de chasteté.

« Bon, allez, va nettoyer le godemiché et allons nous coucher. »

Je pris en main l'objet qui m'avait fouillé. Je vis, à ma grande honte, de légères traces brunâtres sur le préservatif recouvrant le cône qui m'avait pénétré. La partie phallique, était, elle, couvertes des traces blanches laissées par les sécrétions des deux femmes. Je me rendis comme un zombie dans la salle de bains, jetai le préservatif souillé dans les toilettes et passait l'objet en plastique sous l'eau chaude en le frottant avec un savon de Marseille.

Quand je revins dans la chambre, Carole était partie et Hélène était allongé sous sa couette, les genoux relevés, ses lunettes sur les yeux en lisant son livre. La scène me paru tellement calme, apaisée, normale, que je me demandais ce que je faisais là, avec à la main un godemiché double qui venait de me sodomiser et dont les lanières frottaient contre mes jambes. Hélène releva les yeux, pas dessus ses lunettes.

« Pose le là et viens te coucher »

Elle s'aperçut de mon air hagard

« Pascal... ça va? »

Cette question balaya l'espèce de transe dans laquelle j'étais et en un instant, tout me parut clair. Je venais de donner la partie la plus intime de ma personne, aussi bien de mon corps que de mon âme, aux deux femmes que j'aimais et je n'avais pas à en avoir honte. Quand je me rappelais le regard de Carole, je me mis même à éprouver une sorte de fierté à cet ultime don de moi. Je fixai Hélène qui semblait réellement inquiète et je sentis une énorme vague d'amour m'envahir.

« Oui, Hélène... ça va... ça va très bien »

« Viens te coucher »

Je m'allongeai sur mon tapis, mais une chose me tourmentait encore, sans que je sache exactement quoi... et les mots sortirent de ma bouche, comme prononcés par un autre.

« Hélène... ce soir, pour la première fois, je me suis vraiment sentis votre esclave à toutes les deux... et ça m'a plu »

« Pascal, tu es notre esclave parce que tu le veux, parce que tu en crève d'envie, parce que tu en as besoin... et nous sommes tes Maîtresses exactement pour les même raisons. Carole a goutté au jeu de la domination et elle est maintenant accroc, elle ne s'en rend pas encore tout à fait compte mais, crois moi, je suis passé par là »

Puis elle changea de sujet

« ... on ne t'a pas fait trop mal? »

« Si, surtout au début, et puis, après, je ne sais plus, j'étais comme dans un rêve »

« Un beau rêve? »

« Non, pas vraiment, j'avais honte... j'avais surtout honte du plaisir que je commençais à y prendre... »

« Pascal, nous t'aimons vraiment toutes les deux, nous ne te ferons jamais faire des choses que tu détesterais, mais nous pouvons te pousser un peu dans tes retranchements... et Carole a tellement appris sur elle-même ce soir... tu es en train de faire son éducation. »

« Moi, mais je n'ai rien fait »

« Tu ne te rends pas compte de ce que tu représentes pour nous deux... pour une femme, savoir qu'il y a un homme à qui on peut tout demander, même les choses qui nous paraissent les plus dégradantes, les plus sales... et qu'il en retirera du plaisir... c'est paradisiaque, on se sent forte, on se sent belle... tu sais, je t'ai parlé de mon mari, avec lui j'ai appris le plaisir de la domination, mais toi, tu as fais exploser mon univers... et je me prends à ne plus penser qu'à une chose, ce que je vais pouvoir te faire subir pour me sentir une reine »

Je l'entendis poser son livre et ses lunettes, et s'allonger dans son lit et elle éteint la lumière. J'aurai donné n'importe quoi à ce moment pour être avec elle dans son lit, respirer l'odeur de sa peau, me blottir contre son corps chaud, caresser ses formes voluptueuses.

« Bonne nuit Pascal »

« Bonne nuit ... Maîtresse »

J'entendis son petit rire gai et elle reprit.

« Bonne nuit esclave »

Je fus réveillé le lendemain samedi par le bruit de la douche. Je me levai difficilement, j'avais encore mal au cul. Le lit était dans un désordre total, les draps emmêlés comme si on s'était battu. je me penchai pour respirer l'odeur du corps d'Hélène mais je fus déçu, l'odeur était très faible, à peine sensible, couverte par l'odeur de lessive à telle point que je me demandais si ce n'était pas juste un effet de mon imagination.

Hélène sortie de la salle de bain en peignoir, une serviette enroulée sur la tête.

« Qu'est ce que tu renifles? »

Je me redressais brusquement.

« Euh... rien... vous »

Elle eut un grand sourire.

« Je sens si fort que ça? »

« Ben non, justement, je n'ai senti que l'odeur de lessive »

« C'est incroyable comme tu ne vis que par ton nez, tu as du être chien de chasse dans une autre vie.. »

Je la vis se diriger vers son armoire, et fouiller dans son carton à malice.

« Ce que tu m'as dit hier m'a donné une idée, aujourd'hui, tu va être notre esclave »

Elle s'approcha de moi et passa autour de mon cou un collier de chien, équipé de nombreux anneaux. Puis elle y accrocha une laisse de cuir.

« Voilà, à partir de maintenant, tu es officiellement notre esclave. Tu fais exactement tout ce qu'on te dit de faire. Je t'autorise à me répondre esclave »

Je sentais l'odeur de lavande de sa peau à la sortie de la douche. Je la fixais dans les yeux un moment et perçut son regard mi-amusé, mi-excité, puis je baissais les yeux.

« D'accord Maîtresse »

Je ressentais la tension de mon sexe dans sa cage et j'étais certain qu'elle n'en perdait pas une miette.

« Mets toi à genoux »

J'obtempérais et m'agenouillai, elle me mit sa culotte de la veille dans la bouche et la fixa comme d'habitude avec une bande de scotchl

« Voilà, jusqu'à ce qu'on te dise autre chose, tu vas passer la journée à genoux... et tu ne dois regarder aucune d'entre nous plus haut que la taille, c'est compris, remue la tête si tu as compris »

J'acquiesçais, perdu à nouveau dans un monde excitant de soumission.

Elle s'habillât, me révélant de dos son corps superbe, puis saisit la laisse qui pendait de mon cou.

« Ce matin, c'est moi qui vais préparer le petit-déjeuner, tu me suis »

Je la suivis à genoux les mains dans le dos, jusqu'au haut de l'escalier. Et là, il fut clair pour nous deux que je ne pouvais pas descendre l'escalier à genoux.

« Lève toi, mais garde tes mains dans ton dos »

Cela fut très difficile de me relever, les mains dans le dos, et elle fut obligée de m'aider comme elle le put..enfin, je finis par me retrouver debout. Je commençais à avoir une forte envie de pisser. Nous descendîmes lentement l'escalier, elle, me tirant par ma laisse, moi les yeux rivés sur son postérieur. Je commençais à éprouver un plaisir étrange à cette situation nouvelle mais mon envie se faisait pressante. Arrivé en bas des escaliers, elle me fit me remettre à genoux

Passant devant les toilettes, je m'arrêtais, elle sentis la brusque tension dans la laisse et se retourna. Par des mouvements de la tête, je lui indiquais la porte des WC.

« Tu as envie de pisser? »

J'acquiesçais fébrilement de la tête.

« Eh bien retiens toi »

Et donnant un coup brusque sur la laisse, elle me conduisit vers la cuisine.

Elle me mit dans un coin pendant qu'elle préparait tranquillement le déjeuner. Je sentais petit à petit le goût salé des sécrétions de la culotte détrempées par ma salive me couler dans la bouche Le froid dur du carrelage commençait à rendre ma position agenouillée assez pénible et par-dessus tout, l'envie d'uriner me taraudait.

Carole arriva, je ne vis d'elle que son jean et ses bottines, n'osant pas lever les yeux plus haut, malgré l'envie terrible que j'en avais. Je l'entendis poser sa question d'un vois étonnée

« Qu'est ce qui se passe? »

Hélène lui répondit d'une voix détachée, tout en continuant la cuisine dont je humai l'odeur et dont j'entendais les frémissements.

« Rien, c'est notre esclave pour la journée... tu fais de lui absolument tout ce que tu veux, à une exception, son sexe ne doit pas pénétrer ton corps, d'aucune manière, pour le reste, il est entièrement à toi. »

Je vis le jean de Carole se dresser face à moi sans pouvoir déterminer ce qu'elle pensait. Je commençai vraiment à me demander ou tout cela allait nous mener, et je serrais les cuisses pour éviter, autant que possible, de me pisser dessus.

Elles s'assirent à table et prirent leur déjeuner en discutant tranquillement, je ne pouvais plus tenir et j'essayais d'attirer leur attention à travers le bâillon. Carole compris mes plaintes

« Il veut dire quelque chose »

Hélène répondit de manière calme tout en mangeant sa tartine.

« Oui, il a envie de pisser »

La réponse de Carole me stupéfia.

« Oui, moi aussi, je reviens.. »

Je la vis partir aux toilettes et j'entendis la chasse d'eau, ce fut trop pour moi et je sentis ma vessie se libérer sans que je ne puisse rien y faire.

Carole était revenue et ce fut elle qui remarqua mon relâchement.

« Mais il pisse.. »

Hélène de leva brusquement et m'asséna une gifle.

« Tu vas payer pour cela »

C'était la première fois qu'elle levait la main sur moi bien que ce ne fut pas une claque trop forte, je la ressentis douloureusement mais malgré la honte que je ressentais , je ne pouvais plus m'arrêter et je continuais à me vider sur le carrelage avec une sensation de libération. Hélène paraissait très en colère mais je voyais à son regard qu'il s'agissait d'un jeu et que celui-ci lui plaisait

« Nettoie ça et on en reparleras »

J'essayais de me relever quand Hélène m'arrêta

« Qu'est ce que tu fais... non, tu restes à genoux et tu nettoies »

Je parvins à prendre une serpillière et à éponger l'urine sur le carrelage.

C'était dégoûtant et tout, sauf érotique... et pourtant, un frisson me parcourut tandis que je nettoyais ma pisse devant ces deux femmes qui prenaient leur déjeuner. Quand j'eus fini mon humiliant nettoyage, Hélène m'intima l'ordre d'aller les attendre sur le lit.

Allongé sur le lit encore défait, je me demandais ce qui lui passait par la tête. Je restai longtemps seul avant qu'elles fassent leur apparition. Je vis Hélène farfouiller dans son armoire et en sortir les paires de menottes

« Mets toi sur le ventre »

Sitôt que je fus en position, les deux femmes me lièrent aux montants du lit, Carole s'occupant de mes poignets pendant qu'Hélène fixait mes chevilles. J'étais ainsi complètement immobilisé, la tête dans l'oreiller ou je humais avec délice l'odeur d'Hélène. C'était la première fois qu'elles m'attachaient sur le ventre et j'éprouvais un peu de difficulté à respirer. J'entendis quelqu'un passer dans la salle de bains et revenir aussitôt. Hélène vint se placer devant moi, tenant à la main une grosse brosse à cheveux.

« Mon petit Pascal, aujourd'hui, tu vas recevoir ta première fessée »

Je blanchis à cette annonce. Je ne me souvenais pas avoir jamais reçu de fessée et je n'imaginais pas en recevoir une à 21 ans.

Hélène passa d'abord les poils de sa brosse sur mes fesses. Au début, ce n'était pas désagréable, juste une sorte de grattement, mais assez vite, cela fini par m'irriter de manière presque douloureuse et je commençai à me débattre dans mes liens. C'est alors que le premier coup tomba. Hélène me frappait avec le dos de la brosse et chaque coup irradiait des ondes douloureuses dans toutes mon ventre. Je me tortillais dans mes liens pour tenter d'échapper vainement à la claque continuelle. La douleur se faisait de plus en plus vive au fur et à mesure que ma peau était déjà marquée par les coups précédents. Hélène ne disait rien et frappait méthodiquement avec un rythme soutenu. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Puis les coups cessèrent et je cru un instant que mon calvaire était fini quand j'entendis la voix essoufflée d'Hélène.

« Carole, à toi »

Je gémis à nouveau dans mon bâillon pour arrêter cette t o r t u r e . Les premiers coups de Carole furent beaucoup plus léger que ceux d'Hélène et bien qu'ils fussent douloureux, je pensais que le plus dur était passé. Mais au fur et à mesure qu'elle prenait de l' assurance, ces coups se firent plus fort, et assez rapidement, elle se mit à frapper au moins aussi fort et aussi précisément qu'Hélène.

La douleur devenait difficilement supportable et je crû que cela ne s'arrêterait jamais...et puis, tout d'un coup curieusement elle se mua en autre chose. Une sorte de chaleur diffuse dans tout le corps. J'avais encore très mal aux fesses mais cela devenait presque anecdotique par rapport à cette sensation totalement nouvelle. Je me rendais compte à la tension douloureuse dans le bas ventre que j'essayais de bander dans ma cage. J'étais dans une espèce de transe où toutes mes sensations me parvenaient comme filtrées, atténuées, déformées.

Et puis cela s'arrêta. Les deux femmes revinrent dans mon périmètre de vision. Elles étaient rouges, trempées de sueur. Elles me détachèrent. Je mes mis péniblement à genoux sur le lit. Hélène m'embrassa, me serrant contre sa poitrine, essuyant les larmes sur mes joues. Elles semblaient toutes les deux très perturbées parce qui venait de se passer.

Ce fut Carole qui rompit le silence

« Excuse-moi Pascal, excuse-nous...on voulait juste te donner une petite fessée, et puis les choses ont dérapé....On ne t'a pas fait trop mal? »

Je lui répondis d'une voix s a n g lotante

« Si, vous ne pouvez pas savoir....je croyais que vous ne vouliez pas me faire du mal »

Carole me regardait, des larmes dans les yeux, Hélène vint à son secours.

« C'est de ma faute Pascal, on n'a jamais voulu te faire mal comme ça. Mais une fois qu'on a commencé ...je ne sais pas, on n'arrivait plus à s'arrêter...Je n'aurais jamais crû qu'on puisse éprouver du plaisir à infliger de la douleur... »

« S'il vous plaît... ne refaites jamais cela »

« Tu as notre promesse Pascal, On ne te fera plus jamais de mal...je veux dire physiquement... mais aujourd'hui était un jour spécial... tu es notre esclave et il fallait bien qu'on marque le coup... si j'ose dire. »

Hélène partit dans la salle de bain et revint avec un tube de pommade.

« C'est de la lidocaïne, ça va te faire du bien »

Elle me fit allonger à nouveau et me passa délicatement la pommade sur les fesses. Le contact de sa main raviva la douleur que j'éprouvais mais assez rapidement, celle-ci s'estompa.

« Tu sais ce que tu devrais faire, tu devrais allez prendre un bon bain chaud »

« Oui, Carole a raison... viens là que je t'enlève ta cage... »

Elle saisit la clé qui pendait toujours sur sa chaîne de cou, et enleva délicatement le grillage d'acier

« Oh là, avant, il faut que l'on t'épile »

« Madame, avant, est-ce-que je peux aller au toilettes »

« Aujourd'hui, ce n'est pas Madame, c'est Maîtresse... vas-y et dépêche-toi »

J'étais humilié de devoir demander pour une chose aussi triviale mais cette journée était étrangement dérangeante et je ne reconnaissais plus les rapports que nous vivions tous les trois.

Je passais donc les vingt-minutes suivantes, à nouveau enchaîné sur le lit, avec de la crème dépilatoire sur le bas-ventre. Puis Hélène vint me détacher, et je m'immergeai avec délice dans un bain chaud. La douleur de la fessée avait pratiquement disparu et il me restait juste une sorte de chaleur intense dans tous le bas du dos.

Ce fut Carole qui vint me sortir du bain. Elle me regarda m'essuyer, adossée au chambranle de la porte, puis quand j'eus fini, elle me remit une culotte dans la bouche tenue pas l'éternel bout de scotch. La culotte avait un goût bizarre, plus fort, plus aigre, plus ferreux que d'habitude. Elle me remit mon collier d'esclave et la laisse qui allait avec, et s'employa à remettre ma cage.

C'était la première fois qu'elle le faisait et elle eut un peu de mal à trouver le bon serrage pour l'anneau qui m'enserrait le scrotum, et à faire coulisser la cage métallique sur mon membre qui, avec ses manipulations maladroites, commençait déjà à reprendre une certaine tonicité, malgré l'effet lénifiant du bain chaud. Je la regardais faire, à genoux devant moi, et je me pris à rêver qu'elle prenne mon sexe dans sa bouche, sachant que cela n'arriverait jamais.

Quand nous sortîmes de la salle de bain, moi à quatre pattes et Carole me traînant par ma laisse, Hélène nous attendait, à côté du lit.

« Assieds toi sur le lit »

Une fois assis, elle me mit un bandeau sur les yeux, et des boules Quies dans les oreilles, puis elle me fit m'allonger et elles m'attachèrent à nouveau. J'étais complètement coupé du monde, immobilisé, aveugle et sourd.

Et le temps passa... il me parut interminable... puis je dus m'assoupir... je me réveillais toujours dans mon océan vide. Je pensais à toutes sortes de choses, mes rapports avec Hélène, avec Carole qui occupait une place de plus en plus importante dans ma vie et dans mes fantasmes, mes examens à venir, l'étrange plaisir que j'avais ressentis au cœur de la douleur.

Brutalement, je sentis des mains chaudes sur moi. On me retira mes boules Quies et ce fut la voix de Carole que j'entendis

« Alors petit-puceau, on a pas été trop longue? »

Elles me détachèrent et me firent asseoir sur le lit. Puis elles enlevèrent mon bandeau. Elles étaient en face de moi, apparemment trempées de sueur. Leurs cheveux étaient collés à leur front et leurs chemisiers montraient de large auréoles sous les aisselles. Elles me firent descendre du lit, raccrochèrent la laisse sur mon collier et me firent mettre à genoux.

Puis je vis Carole se déshabiller, enlever ses bottines, son jean, son chemisier. puis son soutien-gorge et enfin sa culotte de coton. Elle s'assit sur le lit, s'adossant aux gros oreillers, jambes écartées, exhibant impudiquement sa chatte. Je contemplais un instant les détails de sa vulve, les petites lèvres luisantes déjà gonflées qui ressortaient des grandes, et plus bas, l'anneau brun de son anus. Je sentis une douleur familière dans ma verge. Hélène arracha mon bâillon, et me tirant par ma laisse, me fis monter sur le lit, à genoux en face du sexe exposé de Carole.

« Suce là... et tu as intérêt à la faire jouir. »

Je me penchai sur ce sexe offert, l'odeur forte, marine, iodée, m'emplit et je commençais à lécher doucement ses petites lèvres exhibées, les écartant doucement avec ma langue. Le goût de sa mouille m'inonda, salé, ferreux. Je léchais ainsi un moment pendant qu'elle posait ses mains sur ma tête, sans insister, juste comme une caresse. Je glissais ma langue dans son vagin, absorbant avec délice ses sécrétions liquoreuses. Elle n'avait pas le même goût qu'Hélène, plus prononcé, plus métallique aussi. Enfin, je plaçais ma langue contre le pivot rigide de son clitoris. Elle eut un soubresaut. Elle murmura d 'une voix plaintive

« Oh, oui... va-s-y, là... maintenant »

Je m'immergeai complètement dans ce monde de goût et d'odeurs tandis que je m'appliquai à faire tourner ma langue sur ce bouton érigé.

« Plus fort... plus vite »

Je tentais de respecter à la lettre ses directives et je sentais sa mouille se faire plus abondante, sa respiration plus rapide. Et elle explosa en poussant un hurlement, se recroquevillant sur le côté, m'emmenant dans son extase. J'avais la bouche grande ouverte contre ses lèvres et je sentais des sécrétions s'écouler en moi. Je restais un moment ainsi, tordu par ses cuisses dans une position inconfortable. Puis elle se remît sur le dos, me libérant de son emprise. J'étais inondé des son humidité, de ses goûts et de ses odeurs intimes.

Hélène tira sur ma laisse, m'obligeant à me redresser. Elle m'introduisit dans la bouche le cône épais du godemiché et le s a n g la fermement sur ma tête. Je me retrouvais à nouveau avec un membre noir, dressé devant ma bouche.

Carole rouvrit les yeux, et me vit avec mon masque phallique.

« Oh oui,... va-s-y, prends moi »

J'approchais le gland synthétique de sa chatte ouverte. Elle commençait à se caresser le clitoris avec deux doigts. Je fis pénétrer doucement le godemiché dans son vagin, puis je commençai mes allers-retours. Cela faisait des bruit de clapotis obscènes et l'odeur forte de son sexe m'inondait. Je ressentais maintenant une douleur vive dans mon membre. Elle se caressait de plus en plus fébrilement, émettant des gémissements plaintifs... et puis soudain, elle appuya de toutes ses f o r c e s sur ma tête, m'obligeant à pénétrer entièrement en elle, tandis qu'elle poussait un cri grave, animal.

Enfin elle se détendit en se mordant le dos de la main avec une espèce de s a n g lot.

Je restais là, fiché au plus profond de son corps. Savourant cette odeur suave qui m'imprégnait à chaque inspiration et ce goût salé qui m'emplissait la bouche. Elle rouvrit des yeux embués.

« Woaouh... c'était super, sort doucement »

Je ressortis le phallus noir luisant d'une mouille blanchâtre de son sexe.

Hélène se rappela à moi en me tirant par ma laisse pour me faire me redresser.

Elle retira le gode de mon visage, me fixa dans les yeux un moment, et m'embrassa fougueusement et serrant ma tête dans ses mains tandis que je sentais sa langue s'enrouler contre la mienne.

Je ne pus m'empêcher de penser qu'elle devait goutter aussi en moi la saveur de Carole dont j'étais encore empli.

Carole se leva du lit et pris ma laisse des mains d'Hélène tandis que celle-ci se déshabillait à son tour.

« À mon tour maintenant petit-puceau »

Carole profita de cet intermède pour m'embrasser à son tour. C'était la première fois qu'elle faisait ça et je m'abandonnais à la volupté d'une femme qui vous embrasse, goûtant sa langue comme un mets exquis.

Hélène se mit à quatre pattes sur le lit. Carole me f o r ç a , avec la laisse, à me mettre à genoux derrière elle. Quand Hélène écarta ses fesses des deux mains, me révélant la fleur brune de son anus, je sus ce qu'elle attendait de moi. Écartant moi même ses fesses, je m'approchais de son cul et m'immergeais dans son odeur aigre, terreuse. Je passai ma langue sur l'anneau fripé, goûtant la saveur acidulée et amère en fermant les yeux. Je léchais un moment, sentant Hélène se caresser en même temps, et puis j'essayais de faire entrer ma langue... cela ne fut pas long pour que le sphincter s'ouvrit, me laissant pénétrer dans cette chair onctueuse, la saveur y était plus forte, plus amère et je m'absorbais complètement dans ma tâche. Je sentais son bassin onduler, sa respiration devenir haletante et elle poussa un feulement sourd, immobilisant sa main contre son sexe et serrant brusquement son sphincter en rejetant ma langue qui était profondément en elle. Nous restâmes comme ça un instant, puis je sentis sa main rependre doucement ses mouvements.

« Vas-y, rentre ta langue »

J'obéis à ce nouvel ordre, réintroduisant ma langue dans son anus entrouvert, y trouvant à présent plus d'aigreur que d'amertume... cela durait depuis un moment quand elle repris d'une voix cassée

« Mets moi un doigt »

J'écartais mon visage de ses fesses et suçant mon index, l'enfonçait doucement. Je la sentais à nouveau sur le point de jouir et c'est d'une voix anxieuse qu'elle me demanda de mettre un deuxième doigt. J'étais là, à genoux derrière elle, manipulant mes deux doigts dans son derrière. Les mouvements de sa main sur son clitoris avaient ralentis comme à regret.

« Carole... vite, mets lui le gode »

Carole m'enfonça à nouveau le cône épais dans le bouche et boucla les lanières derrière ma tête. Puis je la vis enfiler un préservatif sur le phallus de plastique, tandis que je continuais tant bien que mal à bouger mes doigts dans Hélène. Elle étala une pommade transparente sur le membre de latex, et me posa le tube dans la main.

« Vas-y, encule moi petit puceau »

j'eus un frisson dans le dos à l'idée de ce que j'allais faire Je retirais mes doigts et, posant une noix de pommade sur l'un d'eux, je me mis à en badigeonner largement le cul d'Hélène. Puis, me penchant, j'approchai le sexe noir de cet anus palpitant. Je posais doucement le gland contre

le sphincter entre ouvert et j'appuyais... la verge rigide pénétra doucement. Je vis l'anus s'ouvrir, se dilater, accueillir en lui cet intrus.

« Doucement... va doucement »

Je ne bougeai plus un instant, observant halluciné ce tableau incroyable d'une femme qui se faisait sodomiser devant mes yeux. Puis je m'enfonçai un peu plus. Elle avait repris sa masturbation effrénée et poussait son bassin vers moi, s'enfonçant elle-même sur ce dard épais. Je commençais de lent va-et-vient. Elle se mit a gémir plus bruyamment.

Je voyais les chairs qui ressortaient un peu avec le membre chaque fois que je le retirais. Et plus ça allait, et plus je m'enfonçais en elle, jusqu'à arriver bientôt a avoir mon visage contre ses fesses, la verge noire complètement entrée en elle. Elle elle se mit à pousser une énorme plainte tout en s'écrasant sur mon visage. Je ne pouvais plus bouger et restait, enfoncé dans son rectum tandis que tout son corps était agité de soubresauts et que son cri hystérique se transformait en un sorte de long s a n g lot.

Puis elle s'écroula sur le lit, me tordant douloureusement la nuque dans l'obligation qui me fut faites de suivre son mouvement.

Elle resta ainsi un long moment, à reprendre son souffle, puis elle réagit.

« Retire toi tout doucement »

Je retirais ma tête doucement d'entre ses cuisses, emportant avec moi le membre qui venait de la fouiller. Je me redressais et me tournait vers Carole. Elle s'était caressée pendant notre délire et reprenait à peine son souffle, une main négligemment posée sur son pubis. Je me retrouvais là, à genoux, avec un godemiché planté fermement dans le bouche, mourant d'envie de jouir alors qu'elles deux n'arrivaient pas à récupérer de leurs orgasmes multiples.

Enfin, Carole se redressa et défit les lanières qui maintenaient en place le sexe artificiel.

« Va le laver et reviens là »

Je partis dans la salle de bains. Le préservatif qui avait pénétré Hélène portait quelques traces brunes mais je n'en éprouvait absolument aucun dégoût. Je le retirais du membre de plastique et le jetais dans les toilettes, comme je l'avais fait la veille pour le mien. Puis je nettoyais soigneusement l'objet de silicone. J'étais fier du plaisir que j'avais donné à ces deux femmes et je me sentais heureux.

Quand je revins dans la chambre, elles étaient allongées nues sur le lit, côte à côte fermant les yeux.

Je restais un instant en arrêt devant ce spectacle merveilleux de deux belles femmes comblées qui se reposent. Hélène ouvrit un œil.

« Tu t'es lavé la bouche? »

« Euh, non Maîtresse »

« Va te laver les dents et revient »

Quand je revins, elles m'invitèrent à m'allonger entre elle deux. Je me retrouvais entouré par la chaleur des deux femmes, encore odorantes de leur suées passées, et se frottant contre moi. Ce fus presque trop pour moi.

« Arrêtez... vous allez me faire jouir »

Hélène me prit au mot.

« Je croyais que tu ne pouvais pas jouir dans ta ceinture »

« Non, mais ça fait mal »

Hélène m'embrassa comme une amoureuse, et sitôt qu'elle me lâcha, ce fut au tour de Carole de faire la même chose. Les deux femmes embrassaient très différemment et je compris que les femmes étaient toutes différentes... et je compris que j'étais amoureux d'elles deux et je compris que j'étais au paradis... une seule chose me manquait peut-être, assouvir enfin cette tension sexuelle qui ne me quittait pas, mais je savais que ce serait abandonner une partie du paradis.

Nous nous endormîmes ainsi, dans les bras l'un de l'autre, moi m'enfouissant tantôt dans l'odeur fauve d'Hélène, tantôt dans l'odeur plus acidulée de Carole, toujours la tête entre deux seins et la main sur une chatte. J'aimais ces femmes à en mourir, et je sentais qu'elles m'aimaient aussi. Que pouvait-il m'arriver de mieux?

Ce fut Carole qui nous réveilla le matin pour aller faire son footing. Elle était déjà habillé, avec un legging de coton et un tee shirt échancré sur les épaules.

« Debout là-dedans, c'est dimanche.. »

J'ouvris péniblement les yeux. Hélène avait passée une jambe sur mon ventre et grogna quelque chose d'inaudible.

Je m'extirpais délicatement de l'emprise d'Hélène.

« Tu viens courir avec moi? »

« Euh... non, merci »

« Tu as tort, c'est excellent pour la santé »

Je me mis à regarder Carole, même dans ses habits de sports, elle était désirable et je ne pus m'empêcher de lui dire.

« Vous êtes vraiment une belle femme Carole »

« Merci petit-puceau... mais ne rêve pas, c'est pas pour toi »

Sa phrase me fit l'effet d'un coup de poignard. Jamais avant cet instant, je ne m'étais rendu compte de ce que mon vœu de chasteté allait me coûter, mais depuis quelques jours, autant avec Hélène qu'avec Carole, je mourrais d'envie de leur faire l'amour.

Je l'entendis descendre l'escalier et sortir. J'embrassais Hélène sur la nuque et me levai. J'allais quitter le lit quand Hélène me pris par le poignet.

« Pascal, n'oublie jamais que je t'aime »

Puis elle retomba dans les bras de Morphée. Je me demandais ce qu'elle avait voulu dire par là mais je sentis que la journée allait être belle.

Je descendis préparer le petit-déjeuner de ce dimanche. Hélène adorait les pancakes, Carole préférais les croissants. Je n'avais pas le temps de faire de la pâte feuilletée mais j'en avais congelée et je me mis à la cuisine pour les deux amours de ma vie.

Carole rentra de son footing, couverte de sueur et s'effondra dans une chaise de la cuisine.

« Tu peux me servir un grand verre d'eau s'il te plaît Pascal »

Je lui amenais son verre.

« Tu n'as pas retiré ton collier? »

« Euh, non, vous ne me l'avez pas dit »

Elle me regarda tranquillement, en vidant son verre d'un trait .

« Je peux en ravoir un? »

Ayant finis son deuxième verre, elle me tendit sa jambe.

« Enlève mes tennis »

Je me mis à genoux et défit les lacets qui fermaient sa chaussure, dévoilant son pied dans une chaussette trempée de sueur que je retirais aussi, et, n'y résistant pas, je me penchai et posai un baiser sur ce pied humide. Il avait une très légère odeur de caoutchouc et une saveur salée. Carole ne bougeai pas, me regardant faire avec un léger sourire. Je fis pareil avec sa deuxième chaussure.

Puis, je m'assis sur mes talons, regardant Carole dans les yeux.

« Tu es vraiment un drôle de mec... bon, allez, je vais me doucher »

Elle se leva, pris ses tennis et ses chaussettes, et monta dans sa chambre.

Hélène descendit quelques minutes après et vins me faire une bise tendrement.

« Bonjour Pascal, tu as bien dormi »

« Entre vous deux... j'ai dormi au paradis »

Elle partit d'un grand rire gai.

« Oui, j'ai bien sentis que tu nous collais un peu... et que tu avais parfois les mains baladeuses »

« Je vous ai gêné »

« Non, pas du tout... j'avais oublié ce que c'était de dormir avec un mec amoureux et ce n'est pas désagréable »

« Vous ne dormez jamais avec Bertrand? »

« Si... mais Bertrand n'est pas amoureux... enfin, pas amoureux comme toi tu l'es... et puis tu sais, les hommes, une fois qu'ils ont joui, le corps de leur femme les intéresse nettement moins »

À cette évocation, je baissais la tête... je ne me souvenais même plus quand j'avais eu ma dernière vraie jouissance. Elle du comprendre mon désarroi et me relevant le menton d'un doigt, me fixa dans les yeux.

« C'est pour cela que je ne veux pas que tu jouisses... pour que tu garde ton regard de loup... mais toi, dis moi, sincèrement... tu veux vraiment jouir? »

J'étais retourné pas cette question. D'un côté, tout mon corps réclamait de faire cesser cette tension continuelle. De l'autre côté, l'excitation que j'éprouvais à être en leur présence n'avait jamais été aussi grande et me procurait des plaisirs merveilleux. Avec le temps, j'avais appris à jouir presque physiquement du simple contact de leur corps, de l'odeur de leur peau..et je ne voulais pas abandonner tout cela.

« Euh... je ne sais pas... Non... je ne crois pas Madame, je veux rester comme ça »

Elle me posa un baiser sur les lèvres et me murmura à l'oreille.

« Alors tu risques de ne pas jouir avant longtemps... mais rassure toi, ce ne sera pas notre cas à Carole et à moi »

Carole arriva à ce moment, habillée comme à son habitude le week-end d'un jean et d'un tee-shirt.

Nous déjeunâmes tranquillement, avant notre promenade hebdomadaire. Après mon déjeuner, je m'habillais pour sortir et rejoignis les deux femmes dans l'entrée. Nous allions partir quand Carole nous arrêta.

« Attendez, on oublie quelque chose »

Elle se précipita dans la cuisine et revint avec le sac en plastique contenant l'entonnoir improvisé qu'elle me tendit.

« Tiens petit-puceau, prends ça »

J'étais estomaqué que ce soit Carole qui y ai pensé et j'eus un frisson en pensant qu'elle avait sans doute une idée derrière la tête.

La promenade dans les bois dura une bonne heure et nous étions en train de rentrer quand Carole me prit par le bras et m'entraînât dans les sous-bois.

« Prends l'entonnoir et allonge toi là »

Pendant que je m'allongeai, je la vis descendre précipitamment son jean et sa culotte sur ses cheville. Se plaçant au-dessus de ma tête, elle s'accroupit sur ma figure tandis que je maintenais l'entonnoir en place. Je n'eus pas à attendre longtemps avant de voir son jet puissant et de sentir son urine chaude m'emplir la bouche. Le goût était léger, acidulée et j'avalais sans difficulté les premières gorgées... et cela dura... elle avait très envie et j'avalais gorgée après gorgée du liquide salé. Puis le jet ralentit... et s'arrêta tout à fait. Ayant absorbé la dernière lampée, j'écartais l'entonnoir de ma bouche. Carole s'assit alors carrément sur ma figure, m'inondant du parfum citronné de son savon mélangé à l'odeur plus aigre de l'urine et je léchais docilement les lèvres souillées de son sexe. Prenant appui sur un arbre, elle se redressa et remonta tranquillement culotte et jean. J'allais me relever moi aussi quand Hélène, qui nous avait suivi, m'interpella.

« Bouge pas petit-puceau, tu n'as pas fini »

Résigné, je me rallongeai et replaçait le goulot de l'entonnoir dans ma bouche. À son tour, Hélène s'accroupit sur moi et, écartant sa culotte de la main, se soulagea dans ma bouche. Le goût de son urine était plus fort, plus amer... sa miction dura moins longtemps aussi, comme c'était maintenant devenu une sorte d'habitude, je léchais sur ses lèvres et dans ses poils les résidus de sa pisse.

Je me relevais enfin. J'avais la tête qui tournait et le cœur un peu barbouillé. Ma bouche était imprégnée du goût à la fois fade et acre de l'urine. Je me rendis compte que j'avais appris à accepter cette saveur étrange et que probablement, si j'avais fait ce genre de choses il y a seulement quelques semaines, je n'aurai pas pu m'empêcher de vomir.

Nous reprîmes notre chemin comme si de rien n'était. Carole se rapprocha de moi, me pris pas le bras et murmura à mon oreille.

« J'ai adoré cela »

Je me penchai à mon tour vers elle.

« Moi aussi »

Hélène avait du nous entendre.

« Ça va petit-puceau, nous deux, ça ne te fait pas trop? »

J'eus un flash soudain sur ce que je venais de faire et je me sentis emporté dans une sorte de délire masochiste.

« Non Madame, je suis là pour vous servir »

Elle eut un petit rire badin

« C'est vrai que tu es utile, ça nous évite de polluer la nature... et puis, le recyclage, c'est très écologique »

En rentrant, Hélène me fit me coucher sur le large banc de bois installé dans l'entrée. Il devait faire environ deux mètres de long et une soixantaine de centimètres de large et je tenais complètement allongé sur cette paillasse dure.

Elle ne dit rien et me fit me relever. J'espérais au fond de moi qu'elle n'avait pas l'intention de me faire dormir la-dessus.

J'avais gardé autour du cou le collier d'esclave qu'elles m'avaient passé la veille, personne ne m'ayant dit de l'enlever et moi même ayant résolu, il y a déjà longtemps, d'obéir strictement aux ordres.

Ce fut Hélène qui me le fit remarquer.

« Tu as gardé ton collier? »

« Oui »

« Tu veux le garder? »

« C'est vous qui décidez »

« Qu'est ce que tu en penses Carole? »

« Bof, moi j'y tiens pas, c'est bien de le lui mettre de temps en temps, mais s'il l'a tout le temps »

Hélène passa derrière moi et retira le bracelet de cuir de mon cou.

« Allez, va nous préparer le déjeuner »

Nous déjeunâmes tranquillement... c'était incroyable le décalage entre nos relations de plus en plus marquées dans le monde du D/S, et les relations amicales, voire amoureuses, qui existaient entre nous. Je les aimais et elles le savaient, j'étais sûr que, d'une certaine manière, elles m'aimaient aussi, et je me retrouvais là, à discuter avec elles de tous et de rien comme des amis de longue date, alors que j'étais nu, encagé.

Carole fut de mauvaise humeur toute l'après midi. Je me demandais si mon comportement, ou celui d'Hélène lui avait déplu et je m'en ouvrit à elle au moment où Hélène prenait son bain.

« Carole ça va? »

« Oui, oui ça va, pourquoi? »

« Je ne sais pas, vous semblez énervée... on à fait quelque chose de mal? »

Elle me fixa avec un air bienveillant et posa sa main sur la mienne.

« Non, non Pascal, vous n'y êtes pour rien... si tu veux tout savoir, je vais avoir mes règles... c'est tout »

J'étais décontenancé par cette évidence. Hélène était ménopausée et le problème ne s'était jamais posé... mais bien sûr, à trente et un ans, Carole ne l'était pas.

« Euh... excusez moi... je ne voulais pas être indiscret »

« Indiscret... Pascal, atterrit un peu... nous avons fait ensemble les choses les plus intimes que j'ai fait avec qui que ce soit. Tu connais tout de mon corps sauf le plaisir qu'il peut t'apporter, alors que pour la plupart des mecs, c'est la seule chose qui compte. Il ne peut plus y avoir de pudeur entre nous »

« Oui..ce que je voulais dire, c'est que je n'avais pas compris »

« Ben oui mon petit Pascal, pour les femmes, ça arrive tous les mois... et c'est pas ce qu'il y a de plus marrant... pendant quelques jours, on ne sera plus que de bons amis... mais c'est peut-être le plus important non? »

« Je ne sais pas... je vous aime Carole »

« Je croyais que tu aimais Hélène »

« Oui, j'aime aussi Hélène... je suis amoureux de vous deux »

Elle me fixa un moment, sans rien dire.

« Tu sais Pascal, ce que nous vivons là tous les trois... je n'ai aucune idée de ce à quoi ça va aboutir... mais je peux te dire que quoi qu'il en soit, cela aura été l'une des périodes les plus heureuses de ma vie. »

« Ne partez pas Carole »

Elle eut un rire triste.

« Mais si Pascal, je vais partir... je ne vais pas habiter toute ma vie chez Hélène. Et puis, j'ai aussi ma vie à moi... cela aura été un merveilleux intermède mais cela ne peut être que cela... mais je voudrais que tu saches... je ne t'oublierai jamais Pascal... pas comme d'un petit-puceau, mais comme d'un être extraordinaire d'intelligence et de tendresse. Je ne me suis jamais sentis aimé comme cela auparavant... et je ne suis pas sûre que cela se reproduira un jour. »

Elle avait les yeux embués et les miens ne devaient pas être mieux. Elle se leva, me fit rapidement un baiser sur le front, et couru se réfugier dans sa chambre.

J'étais détruit. C'était le premier adieu de ma toute jeune carrière amoureuse. Et je me mis à pleurer comme un e n f a n t , sans parvenir à retenir mes larmes.

Hélène descendit en sortie de bain et me trouva dans cet état larmoyant Elle me prit contre elle, appuyant ma tête contre sa poitrine et me caressant la tête

« Pascal..mon petit Pascal, qu'est-ce-qui ne va pas? »

Je répondis , incapable de retenir mes s a n g lots

« Rien... c'est juste que... Carole va partir... »

« Ne pleure pas... nul ne sait de quoi l'avenir est fait... Carole doit partir... ce n'est pas pour cela que vous ne vous reverrez plus »

« Mais ce ne sera plus pareil »

« Pascal, ais confiance en toi... crois moi... on ne t'oublie pas si facilement »

Je m'effondrai en pleurs, la tête sur ses genoux, tandis qu'elle me caressait doucement les cheveux .

Le repas du soir fut triste. Hélène essayait d'alimenter la conversation, mais ni Carole, ni moi n'avions envie de parler. Alors Hélène trancha dans le vif.

« Bon vous n'allez pas faire la gueule toute la semaine quand même... dans ce cas là, on revient aux bases, tous le monde se rhabille et se tient bien »

Nous baissâmes tous les deux la tête, comme deux e n f a n t s rappelés à l'ordre par leur mère. Je me sentais infiniment triste.

Et la semaine repris. Je révisai mon examen dans la chambre de Carole mais prenait soin de la quitter avant qu'elle ne rentre pour éviter de rester seul avec elle.

Le matin, elle descendait de plus en plus tard, sans doute pour les même raisons.

Le vendredi soir, après le repas, je regardais la télé avec Hélène pendant que Carole préparait ses affaires dans sa chambre. Hélène de leva et je l'entendis distraitement monter les escaliers. Elle redescendit quelques minutes plus tard.

« Pascal, va voir Carole, elle a quelque chose à te dire. »

Un peu surpris que Carole ne sois pas descendu me le dire elle-même et intimidé à l'idée de me trouver seul face à elle, je montais dans sa chambre. La porte était fermée et je frappais :

« Entre Pascal »

Je restai subjugué.

Carole était entièrement nue, allongée sur son lit. Elle portait autour du cou la chaîne en or d'Hélène où était pendue la clé de ma cage.

« Déshabille toi »

Fébrilement, je retirai mes vêtements, sentant déjà dans ma cage l'effet que me faisait le corps nu de Carole.

Carole se mit à genoux sur le lit.

« Allonge toi là et tais toi »

J'obéissais en tremblant d'excitation. Carole passa la chaîne par-dessus sa tête et, se penchant sur moi, ôta délicatement la cage de chasteté. Mon sexe rougi pas le confinement jaillit immédiatement de sa prison en pleine érection. Après avoir soigneusement posé la cage sur le table de nuit, Carole me fixant dans les yeux saisit mon membre et commença à me masturber lentement. Je sentis rapidement le plaisir monter mais ses mouvements étaient trop lents pour me faire atteindre l'orgasme.

« Plus vite s'il vous plaît »

« Chuuut... tais toi je t'ai dit »

Son mouvement n'accéléra pas pour autant et je commençai bouger pour aller au-devant de sa main. Elle me laissa faire et c'est à moitié par mes mouvements, et à moitié par les siens que je sentis monter en moi la jouissance tant attendue... et au moment précis ou je pensai que j'allais exploser, elle retira sa main, contemplant avec sourire les trépidations désespérées de mon sexe qui recherchait de manière réflexe la stimulation finale, je ne pus m'empêcher de crier ma frustration.

« Non... non... je vous en supplie... continuez »

Elle ne bougeait pas, observant attentivement mes contorsions vaines. Puis le plaisir entrevu reflua et mon corps fut pris de v i o l ents tremblement

« Pourquoi vous faites ça? »

« Parce qu'il faut faire durer le plaisir petit-puceau, mais tu m'énerves... je t'ai dit de te taire »

Elle enjamba ma tête et s'assit sur mon visage, m'écrasant sous ses fesses, le nez coincé dans sa chair humide et m'inondant de l'odeur forte de son excitation. Jamais je n'avais été dans cette position et il me semblait que toutes ses senteurs intimes était décuplé par l'enfouissement dans ses chairs. Et elle reprit sa lente masturbation... Elle fit cela encore et encore, m'amenant systématiquement à l'extrême bord du plaisir avant de m'abandonner à mes gesticulations stériles. Je criais mon désespoir dans les profondeurs de sa chatte, maintenant ruisselante d'une mouille huileuse, douceâtre, presque sucrée qui me coulait lentement dans la bouche.

« Bon, maintenant tu vas me faire jouir petit-puceau »

Elle se souleva un peu de ma figure, me laissant admirer à quelques centimètres devant mes yeux les replis compliqués de son sexe... et tout en haut, le bouton charnu de son clitoris. Je commençai à lécher cette vulve offerte. Je rentrai doucement ma langue dans son vagin, y trouvant le dépôt crémeux de ses sécrétions que j'absorbais avec délice, puis je tendis le cou pour atteindre la perle nacrée cachée au confluent de ses lèvres épaisses. Elle eut une sorte de soubresaut quand ma langue atteint le centre de sa féminité. Je m'appliquai dès lors à caresser du mieux que je pus cet organe sensible. Elle commença à onduler lentement du bassin, émettant des gémissements plaintifs que j'entendais assourdi dans l'étau de ses cuisses. Cela dura un moment, ses mouvements se faisant de plus en plus nerveux. Elle passa une entre ses cuisses et introduisant deux doigts dans son vagin, commença à effectuer un sorte de mouvement de massage rapide. Je sentais la tension monter dans son corps, ses gémissements s'étaient changés en petit cris graves. Et soudain, tout son corps eut une brutale crispation tandis qu'elle poussait un feulement profond et qu'elle s'asseyait de tout son poids sur moi, m'écrasant dans la fente spongieuse de son sexe.

Mon nez était écrasé par sa chair et j'ouvris grande la bouche pour rechercher un peu d'air... Je reçus soudain dans la gorge le jet abondant d'un liquide chaud, légèrement salé. Je crus un moment qu'elle me pissait dessus mais ça n'avait pas le goût acre de l'urine. Son orgasme dura longtemps avant qu'elle ne finisse par s'écrouler de tout son long sur mon corps, tentant de calmer sa respiration que je sentais affolée. Au bout d'un moment, je le sentis reprendre sa masturbation lente, allongée sur moi. Cette fois cependant, elle accéléra son rythme et je sentis rapidement mon ventre se contracter devant les prémices de la jouissance... et elle n'arrêta pas... et j'explosais...

Il me semblait que mon cœur allait s'arrêter tant le plaisir était intense... J'étais en apnée, incapable de respirer devant la convulsion v i o l ente qui emportait tout mon corps et je sentais dans ma verge les pulsations rythmées du sperme que j'expulsais... et puis le plaisir se retira doucement me laissant anéanti par la v i o l ence de ce que je venais d'éprouver. Je sentis dans une demi torpeur Carole m'enjamber à nouveau pour se mettre à côté de moi, et se retourner. Je la regardais... elle avait le visage et les cheveux couverts de longues traînées de sperme. En me fixant dans les yeux, je le vis essuyer ses joues d'un doigt, et le porter à sa bouche, goûtant ma semence comme si elle gouttait une nouvelle sauce. Elle me dit gaiement

« Tu es trempé de mon foutre... et moi, je suis trempé du tiens »

Elle prit une serviette de toilette dans ses affaires et s'essuya le visage avec, avant d'essuyer le mien. Elle avait comme des étoiles dans les yeux et je savais que je devais avoir les mêmes.

« Ça t'a plu petit-puceau »

« Carole... je ne sais pas quoi dire... je n'ai jamais eu autant de plaisir »

Elle reposa la serviette est s'allongea a coté de moi, me tournant le dos. Je me retournais à mon tour et la pris dans mes bras, sentant ses fesses froides contre mon ventre et nous restâmes là, l'un dans l'autre, sans rien dire... savourant cet instant de pur bonheur.

Au bout d'un moment pourtant, le contact de ses fesses commença à produire son effet et je sentis une nouvelle érection pointer contre mon ventre. Elle ne pouvait pas ne pas s'en apercevoir mais je croyais qu'elle s'était endormie... elle me détrompa

« Tu bandes? »

« Oui »

« Tu veux encore jouir? »

« Oui »

« Alors frotte toi contre mes fesses »

Surpris par cet ordre, je compris que le jeu reprenait entre elle et moi et qu'elle entendait reprendre la maîtrise de nos relations. Alors je me frottais contre elle, comme un chien en rut. Le contact de sa chair ferme, l'humiliation de ce que j'étais en train de faire, tous les ingrédients étaient réunis pour que je ne tarde pas à éjaculer. Elle n'avait pas bouger d'un centimètre. Le plaisir physique fut beaucoup moins fort que le précédent mais la sensation de soumission que j'avais ressenti en faisant ce geste avilissant me le rendait presque aussi bon.

« Maintenant, je suis sale... il faut que tu me nettoies... lèche moi »

J'eus un frisson de dégoût. J'avais déjà goutté mon sperme, mais j'étais toujours excité..à présent, juste après avoir joui, je n'avais aucune envie d'ingérer ce dépôt glaireux. Pourtant, je n'hésitai pas longtemps avant de me baisser dans le lit et de lécher les fesses souillée de Carole. Une goutte avait coulé dans la raie et je m'approchai pour la rattr a p e r. L'odeur forte et poivrée de son anus m'inonda et c'est presque sans réfléchir que je posai ma langue sur la chair plissée. Carole eut un sursaut.

« Pascal, non, c'est sale »

Je n'écoutais pas son refus... et d'ailleurs, elle avait dit cela mais n'avait pas bougé pour empêcher mon entreprise. Je j'écartais donc sa fesse avec une main tendit que je m'immergeais dans son univers de goût et d'odeur. L'odeur acide et épicée était pénétrante, le goût, aigre, légèrement amer. Je léchais longtemps, mouillant de ma salive l'anneau serré. Je la sentais se détendre et elle commençait à se masturber doucement. J'essayais de pointer ma langue contre son sphincter contracté., une fois, deux fois, trois fois, puis tout à coup, il s'ouvrit comme une fleur et ma langue pénétra un peu. J'entendis Carole pousser un gémissement et les mouvements de sa main accélérèrent. j'insistais encore, et bientôt, ce fut toute ma langue qui se trouvait introduit dans son canal soyeux. L'amertume y était plus forte, plus acre. Je continuais mes va et vient, ma langue entrait maintenant complètement dans l'anneau grand ouvert. J'étais tellement perdu dans mon univers que je ne me rendis pas compte de la fébrilité des mouvements de Carole, et de ses cris rauques. Elle plaqua sa main contre ma tête, m'appuyant fermement contre son derrière

« Oh..oui... plus profond... rentre ta langue.. »

Je m'appliquais à m'écraser contre ses fesses, pour la pénétrer le plus loin possible quand tout son corps se raidit tandis qu'elle poussait un long hurlement. Sa contraction m'exclut brutalement de l'onctuosité chaude de son anus. Elle se contorsionnait sur le lit comme une hystérique, remuant ma tête en tout sens, terminant son hurlement par une espèce de plainte sourde puis elle éclata en s a n g lot, la main toujours pressée contre son sexe.

Je m'étais redressé et la regardait vivre son extase. Le long hurlement qu'elle avait poussé ne pouvait pas ne pas avoir été entendu dans toute la maison et je me demandais un instant ce qu'en avait pensé Hélène. Enfin, son corps se détendit, retombant sur le lit. Elle pleurait doucement, les yeux fermés, comme une e n f a n t triste. Puis elle se calma, reprenant lentement une respiration plus normale... elle ouvrit des yeux noyés de larmes et me regarda tendrement.

« Pascal... je n'ai jamais joui comme ça... on ne m'avait jamais fais ça avant... je ne savais même pas que cela pouvait exister »

Puis ses yeux se rembrunirent

« Mais... je ne me suis pas lavé »

Je me penchais sur elle et lui embrassait le front.

« Ne vous en faites pas... j'ai adoré ce que j'ai fait... je vous aime telle que vous êtes... naturelle »

« Ç'est dégoûtant! »

« Moi, je vous promets que ça ne me dégoutte pas du tout... »

« Va te laver la bouche et reviens là »

Je filai dans la salle de bain me nettoyer, comprenant qu'elle apprécierait très peu de sentir son odeur sur moi.

Quand je revins dans la chambre, elle me tendit les bras et je me réfugiai contre son corps chaud Elle m'embrassa longuement, lovant sa langue contre la mienne, me caressant doucement les joues. Puis elle rompit le baiser amoureux et me regarda gravement dans les yeux.

« Je t'aime Pascal »

« Moi aussi, je vous aime Carole »

Son regard devint triste, et je compris à quoi elle pensait, et je fus également submergé par la tristesse. Nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre.

Je me réveillais le premier le lendemain. Carole était étalée de tout son long sur le lit, une jambe en travers des miennes. J'hésitais un instant à bouger pour ne pas la réveiller mais une envie pessante me poussa à déplacer sa jambe le plus doucement possible pour pouvoir me lever. Une fois levé, je m'habillais et descendis faire le café. À ma surprise, Hélène était déjà là, habillée et prenait tranquillement son petit-déjeuner

« Alors petit-puceau... c'était bien »

« C'était merveilleux Hélène... merci »

« C'est pas tellement moi qu'il faut remercier... mais c'est vrai que d'après ce que j'ai entendu, tu as déjà remercié Carole à ta façon... dis moi au moins, tu es toujours puceau? »

« Oui Hélène, nous ne vous aurions pas fait ça »

« C'est bien... je savais que je pouvais vous faire confiance... tu as ta cage? »

« Non »

Carole arriva à ce moment, en robe de chambre, frottant ses yeux encore englués de sommeil. Hélène eut un sourire complice.

« Bonjour ma Chérie... alors, ça t'a plu »

Carole rougit un peu en se souvenant des cris de bête blessée qu'elle avait poussé la veille

« Oui... c'était fabuleux... tout.. »

« Mais tu n'as pas remis sa cage à Pascal »

« Euh... non... je n'y ai plus pensé »

Hélène eut un rire moqueur

« Te rends tu comptes, ma chérie, qu'il aurait pu te v i o l er dans ton sommeil »

Carole me fixa dans les yeux avant de répondre

« Ça n'aurait pas été du v i o l »

« Bon, aller, sérieusement, va chercher sa cage et remets lui »

« Maintenant? ici? »

« Oui , ici et maintenant »

Carole remonta dans sa chambre.

« Descends ton pantalon qu'elle puisse t'encager. »

J'obéis calmement à cet ordre et j'avais le pantalon et le boxer-short sur les chevilles quand Carole revint.

Devant le regard scrutateur d'Hélène, elle se mit à genoux devant moi, serra l'anneau de métal derrière mes testicules, et enfila délicatement la cage grillagée sur mon membre. Le mécanisme se referma avec le clic sonore habituel, me condamnant à une nouvelle période sans jouissance. Le fait que ce soir Carole qui ai fait cela était pour moi très symbolique. Elle me possédait maintenant à égalité avec Hélène. Carole tendis à Hélène le collier avec la clé. Hélène la passa autour de son cou pendant que je remontais mon pantalon.

La journée se passa tristement et je sentais naître un sorte de douleur dans la poitrine au fur et à mesure que l'heure du départ de Carole se rapprochait.

À l'heure dite, elle s'approcha de moi, les yeux embués.

« Et bien au revoir Pascal »

« Au revoir Carole... faites attention à vous »

Nous nous prîmes tous deux dans les bras longuement en silence, ne pouvant retenir nos larmes.

Hélène vint nous enserrez tous les deux.

« Mes e n f a n t s... votre vie est ce que vous en faîtes... ne soyez jamais triste de vos choix, assumez les. Carole, cette maison t'est ouverte quand tu le veux.. Tu n'as même pas besoin de prévenir... tu es ici chez toi. »

Carole essuya ses larmes, pris ses sacs, et sa valise, et partit sans dire un mot. J'étais complètement dévasté. Hélène vint à mon secours

« Pascal, si tu veux, ce soir tu peux dormir avec moi... je veux dire, dans mon lit »

Je me réfugiais contre le corps d'Hélène mais le cœur n'y était pas. Pourtant, malgré mon désarroi, l'odeur de sa peau provoqua une tension sensible dans ma cage, et je me mis à téter ses seins comme un bébé tandis qu'elle passait sa main dans mes cheveux.

omrouge

Cette ressource n'a pas encore été commentée.
Publicité en cours de chargement